La Government Teachers Union(GTU) a d’ores et déjà posé ses conditions. Lors de la réunion d’hier, les différentes parties se sont appesanti sur la nécessité de ne pas bousculer le calendrier davantage afin de permettre aux parents de compléter les procédures d’admission dans les collèges avant la fête de Noël. De ce fait, il a été décidé que les enseignants engagés dans l’exercice de sampling se mettront au travail avant même la fin des épreuves. Dès le samedi 2 novembre, ils seront ainsi appelés à procéder à la correction d’un échantillon de questionnaires pour les trois matières déjà complétées.
Cet exercice permettra d’élaborer le marking scheme pour la suite des corrections. Toutefois, le 2 novembre étant férié, la Government Teachers Union a demandé que les enseignants concernés soient rémunérés doublement, selon les dispositions de la loi. Vinod Seegum, le président, avance : « c’est la première fois que les enseignants seront appelés à travailler un jour férié pour un tel exercice. La loi est claire concernant les rémunérations pour les jours fériés. Nous nous attendons donc à ce que le ministère de l’Éducation respecte la loi. » Pour la correction des épreuves, les enseignants sont rémunérés par jour. Le tarif pour 2019 n’a pas encore été finalisé. Vinod Seegum prévient que les enseignants ne procéderont pas au “sampling” le ministère ne respecte pas la loi. De même, il est d’avis qu’il faudra procéder au plus vite pour savoir qui seront les enseignants disponibles pour cet exercice le 2 novembre. « Il ne faut pas oublier que le 2 novembre marque deux événements importants.
D’une part, l’arrivée des travailleurs engagés et, d’autre part, c’est la fête des morts pour les chrétiens. Il se peut donc que certains enseignants ne soient pas disponibles ce jour-là. Le ministère doit déjà commencer à contacter les enseignants afin de s’assurer que cet exercice puisse se faire le 2 novembre. » Avec la publication des résultats le 13 décembre, les procédures devront s’enclencher rapidement, avec la possibilité de la tenue des élections générales. Dans le secteur éducatif, tout le monde s’accorde à dire qu’il est fort probable que le “Nomination Day” pour ces élections soit programmé pour les dates libérées après la révision en urgence du calendrier du PSAC. Car la raison officielle annoncée par le ministère, soit que les parents ont réclamé « plus de temps » pour la révision de leurs enfants, « ne tient pas la route », fait-on remarquer.
Du côté des parents, la nouvelle de Le Mauricien d’hier a créé la surprise générale. D’autant que les écoles catholiques ont organisé hier des réunions concernant le choix des collèges. « Je suis partie à l’école hier, mais la Head Mistress n’a rien dit sur la date des examens. Peut-être qu’elle n’était pas au courant elle-même. On nous a simplement remis une fiche à remplir pour le choix des collèges et on nous a donné des explications à ce sujet », dit une mère de famille. Si pour elle ce changement de date ne comporte pas d’inconvénients, cela pourrait cependant l’être pour d’autres parents ayant déjà programmé leurs congés du 22 au 25 octobre ou ayant organisé des voyages après le 25 octobre…