À LA SUITE DE LA DISSOLUTION DE LA BAI : Bérenger réclame des garanties sur les pensions de 135 283 personnes

Le leader du MMM, Paul Bérenger, a remis sur la table le dossier des 135 283 personnes qui avaient investi leur argent dans le fonds de pension de la BAI. Lors de la conférence de presse hebdomadaire de son parti, samedi à Ébène, il a demandé au gouvernement de redonner la garantie que les pensions de ces épargnants sont protégées.
Paul Bérenger a rappelé qu’au moment de la dissolution de la BAI, 135 283 personnes avaient investi leurs épargnes et la compensation obtenue dans le cadre du VRS dans l’industrie sucrière dans le fonds de pension de la BAI afin d’obtenir une pension à l’âge de la retraite.
Paul Bérenger a qualifié de troublantes et bouleversantes les réponses du ministre Sudhir Sesungkur aux deux interpellations de Reza Uteem et d’Aadil Ameer Meea respectivement. C’est ainsi que la population a appris que le cabinet Ernst and Young, auditeur de la NICL qui a remplacé le fonds de pension de la BAI, a refusé de certifier le compte de cette compagnie pour la période se terminant à fin juin 2016 parce que celle-ci n’est pas viable.
En plus de cela, la NICL continue à recueillir les contributions de nouveaux clients pour être utilisées dans les « running expenses ». Paul Bérenger affirme être en possession d’un document qui précise qu’au train où vont les choses, d’ici fin juin prochain la compagnie d’assurance enregistrera une perte dépassant Rs 500 M et que la situation continue à se détériorer. C’est dans ce contexte qu’il a demandé au gouvernement de redonner la garantie aux épargnants concernant la protection de leur pension. Il a rappelé que la responsabilité de la FSC est énorme dans ce dossier car elle a octroyé le permis d’opération à la NICL.
« La situation est très grave et je ne fais pas confiance à la FSC dont le président est le secrétaire financier alors que le Sollicitor General est un membre ». Il a demandé qu’au nom des 135 283 épargnants et des nouvelles recrues, un actuaire de renommée internationale soit nommé pour se pencher sur la viabilité de la compagnie.
Paul Bérenger a également tiré la sonnette d’alarme sur le fait que les dus aux 5 000 investisseurs du SCBG de Bramer Asset Management s’élèvent à Rs 9 milliards. Sans compter que les Rs 3,5 milliards empruntées de la Banque centrale n’ont pas encore été remboursées. « Ce qui représente un trou géant de Rs 12,7 milliards ».
Le leader du MMM a soutenu qu’il ne faut pas tout mettre sur le dos de l’ancien ministre Roshi Bhadain bien que ce dernier eût sa part de responsabilité en tant que ministre. Il a rappelé que les vrais responsables sont ceux qui ont pris la décision de fermer la Bramer Bank, à savoir l’ancien Premier ministre et l’ancien ministre des Finances.
Commentant l’actualité en général, Paul Bérenger soutient que lors de la première séance parlementaire mardi dernier, la démocratie a été bafouée lorsque l’heure des questions réservées au Premier ministre a été entièrement consacrée aux questions d’un back-bencher de la majorité. Il s’est réjoui que la motion de Shakeel Mohamed contre la Speaker figure à l’agenda et annonce que le MMM participera aux débats. Les intervenants seront choisis par le Bureau politique mauve aujourd’hui.
Concernant l’affaire Vijaya Sumputh, le leader du MMM considère que l’enquête sur ce dossier aurait dû être confiée à la police ou à l’ICAC. Il a souhaité que Vijaya Sumputh démissionne du conseil d’administration de la MauBank si elle ne l’a pas encore fait et a annoncé que le MMM reviendra sur « les innombrables nominations scandaleuses » effectuées par le gouvernement depuis les dernières élections.

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