LA VOILE – CHAMPIONNATS D’ASIE À SINGAPOUR : Les barreurs resteront à terre

Nos chances de médailles ont été revues à la baisse. A trois mois des Jeux des Îles de l’océan Indien (JIOI), la préparation passe de travers pour l’entraîneur national Mike Lafleur. Pas de participation aux Championnats d’Afrique et les nouveaux bateaux se font toujours attendre.
Véritable désenchantement pour Mike Lafleur. L’entraîneur national et les 12  barreurs, ne participeront pas aux Championnats d’Asie de la voile à Singapour qui aura lieu du 25 au 28 mai prochain. Le non-financement du Ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) pour la participation mauricienne à cette compétition, est la cause de cet abandon. Le coach estimait que ce tournoi allait aguerrir ses poulains. Mais selon lui, la Mauritius Yachting Association (MYA) et le MJS, lui ont coupé l’herbe sous les pieds.
 « Je comptais énormément sur  ces championnats pour évaluer le niveau et le progrès accompli depuis la Coupe de l’océan Indien l’année dernière. Ce frottement international était essentiel dans notre marge de progression. Egalement, nos chances de médailles aux Jeux des Îles de l’océan Indien (JIOI) à La Réunion du 1er au 9 août, reposaient sur notre performance à cette compétition », fait ressortir Mike Lafleur.
 « Le manque d’équipements freine la préparation »
 Entre-temps, les barreurs qui ne se découragent pas pour autant, se peaufinent dans le lagon de Grand-Baie  pour les  jeux indianocéaniques. Mais la situation ne fait qu’évoluer de mal en pis car, un grand manque de matériels leur pose un problème pour mener à bien leur préparation. Selon l’entraîneur national, « le renouvellement de la flotte est essentiel pour les participants afin qu’ils puissent se mettre dans de bonnes dispositions avant d’entamer les JIOI. »
Ainsi, des nouveaux  lasers (standard, radial et 4.7) et d’autres équipements complémentaires d’une valeur avoisinant les Rs 1 million sont attendus du MJS avec impatience. « Nos bateaux et nos matériaux de plus de cinq ans d’âge sont usés. Il nous faut des nouveaux poulies, palans, des bobines et des pavillons pour l’accastillage et d’autres accessoires entre autres. A trois mois des JIOI, nous ne pouvons plus attendre », se plaint Mike Lafleur.

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