LA VOILE – PRÉPARATION DES JIOI: Florian Bétuel réfute les allégations de Mike Lafleur

Florian Bétuel, président de la Mauritius Yachting Association (MYA) depuis 2013, est sorti de son silence pour prendre Mike Lafleur à revers. Il affirme que la fédération est bel est bien là et elle a de bonnes raisons  pour qu’elle n’a pu envoyer la délégation Mauricienne participer aux Championnats d’Asie à Singapour.
Mike Lafleur, entraîneur national, n’a pas mâché  ses mots en disant que rien ne fonctionne au sein la Mauritius Yachting Association (MYA). « Ces derniers jouent aux abonnés absents. Personne et encore moins le président de cette association  Florian Bétuel n’est venue assister à un entraînement ne serait-ce que pour encourager ces jeunes, en vue des Jeux des Îles de l’océan Indien (JIOI). La MYA est une fédération fantôme. La voile n’est pas prise aux sérieux et encore moins notre programme de préparation pour les JIOI  », avance-t-il.
Pour appuyer ses propos, notre interlocuteur évoque la non-participation mauricienne à des stages internationaux. « Un frottement au niveau mondial face à des adversaires de haut calibre est essentiel. Dans cette optique, les Championnats d’Asie, avaient pour but de rendre les barreurs plus aguerris avant le rendez-vous indianocéanique. C’était nécessaire si on voulait augmenter nos chances de médailles à l’Île Soeur. Nous avons sept, d’or, en jeu. Mais la fédération  n’a rien fait en ce sens », souligne Mike Lafleur.
Cependant, Florian Bétuel, discret jusqu’à ce jour, est monté au créneau pour expliquer cette décision avec des amples détails. « A cause de mon travail, je suis constamment en déplacement à l’étranger. Néanmoins, je persiste et signe que la fédération marche très bien », manifeste-t-il. Mettant un terme à ces allégations, il développe que la décision de priver les jeunes Mauriciens des Championnats d’Asie, était un mal nécessaire pour qu’ils puissent participer aux JIOI, qui étaient la priorité absolue.
« Suite à la décision de La Réunion de ne pas fournir tous les équipements pour la compétition, la fédération a dû faire un choix. Soit ne pas aller aux JIOI faute d’équipements, soit annuler le championnat d’Asie et acheter les matériels avec les fonds qui auraient dû aller à notre participation en Asie. Ce choix a été fait en accord avec le bureau exécutif de la MYA et du Ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) », fait-il comprendre avant d’ajouter que chacun doit se concentrer sur leurs tâches respectives, et ne pas s’égarer dans des polémiques qui n’ont pas lieu d’être.
Parlant des équipements, Mike Lafleur nous fait part que c’est le comble. « Je n’ai reçu que six aimants depuis mardi dernier. D’autres matériels se font toujours attendre. En attendant, nous sommes forcés de faire avec les moyens du bord. Nous nous occupons nous-mêmes des colmatages et des accastillages. Pour ne pas attendre toute une éternité, les barreurs et moi nous cotisons de notre poche pour acheter des équipements alors que la demande a été faite depuis l’année dernière », fait-il ressortir.
En effet, selon Florian Bétuel, « les équipements ont déjà été commandés, mais prendront du temps à arriver. « Ce n’est qu’en début de juillet qu’ils débarqueront à Maurice en provenance de l’Angleterre et de l’Afrique du Sud entre autres. De ce fait, Je tiens à remercier le MJS pour son soutien et son énorme effort financier. Leur investissement se chiffre à plus Rs 1,2 millions », laisse-t-il entendre. Ceci étant dit, Mike Lafleur et ses barreurs n’ont d’autres choix que de prendre leur mal en patience.
En attendant, il interdit à ses protégés de jeter l’éponge. Ainsi, il est venu avec un plan B, soit des  entraînements agressifs pour remotiver la troupe. « Nous nous exerçons du mieux que nous pouvons, soit 7 jours sur 7. Rien n’est laissé au hasard car c’est la seule option que nous avons. Un challenge redoutable nous attend à L’île soeur car tous nos concurrents seront très bien préparés pour ces jeux. Nous avons sept médailles en jeu », souligne notre homme.
Mike Lafleur aura à coeur de bien faire pour ces JIOI car ces 9es pourraient bien-être ses derniers. Lui qui assume le poste d’entraîneur national de la voile depuis 12 ans, a soumis sa démission à la fédération à la fin du mois d’avril. Cela prendra effet après le 9 août, soit à la fin des JIOI. Une décision qui est respectée au sein de la fédération. Mais entre-temps, il se focalise à 100% sur la préparation des barreurs.

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