L’Allemagne n’échappe pas à la malédiction !

La France en 2002, l’Italie en 2010, l’Espagne en 2014 et maintenant l’Allemagne en 2018. Le point commun entre ces quatre grandes nations du football, c’est qu’elles ont tous été championnes du monde quatre ans auparavant, avant de connaître ensuite l’humiliante élimination, au premier tour. Sauf que, pour l’Allemagne, la coupe est encore plus amère à boire, car en 19 participations aux 21 phases finales, la Mannschaft n’a jamais connu une élimination aussi précoce !

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Mercredi face à la Corée du Sud, l’Allemagne aux quatre étoiles (1954, 1974, 1990 et 2014) a quitté le mondial russe par la petite porte sur une autre défaite (0-2). Ce qui n’a pas vraiment été une surprise en considé- rant que les hommes de Joachim Löw n’ont jamais été dans le coup pendant le premier match (0-1) face au Mexique avant de s’imposer laborieusement (2-1) pendant les arrêts de jeu face à la Suède. C’est pour dire à quel point les Allemands ont été fébriles et jamais ont été aussi mauvais, en Coupe du monde. L’après match Corée du Sud-Allemagne et cette prise de bec entre Özil et certains supporters a symbo- lisé tout le malaise dont le football allemand gagnerait très vite à surpasser.

La grosse déception de ce premier tour est aussi à mettre à l’actif du Sénégal, dernière équipe africaine, alors encore en lice pour une place en huitièmes, jeudi soir. Tou- tefois, la Colombie a brisé tout espoir, en s’imposant par un but à zéro. Du coup, le Sénégal a terminé troisième du groupe H. Une défaite qui a mal- heureusement eu des conséquences dramatiques pour les Sénégalais, éliminés surtout en raison…du nombre de cartons jaunes ! Avec le même nombre de points et une égalité parfaite au niveau des buts avec le Japon, le Sénégal se voit ainsi quitter le Mondial, avec Sauveur de l’Allemagne (2-1) face à la Suède, Tony Kroos a cette fois malencontreusement offert le but du 1-0 à la Corée du Sud jeudi un total de six avertissements, contre quatre aux Japonais. Sans compter que ces derniers ont été mauvais joueurs ne cherchant en aucune mesure à l’égaliser alors qu’ils étaient menés (0- 1) face à la Pologne, dernier du groupe. Même son sélectionneur Akira Nishino a reconnu son choix de « très difficile » à la fin du match. Tout simplement révoltant à l’heure où ce même Japon s’est qualifié grâce…au fair-play.

On retiendra aussi que le pays organisateur est toujours en course et que l’Espagne aura à s’en méfier, ce soir, lors des huitièmes de finale, d’autant que derrière cette équipe, toute la nation russe fera front. Que dire aussi du Brésil ? Si ce n’est que la Seleçao a enfin prouvé qu’elle est bien la grande favorite au titre. Après des débuts poussifs face à la Suisse (1-1), elle a su passer à la vitesse supérieure lors de sa victoire (2-0) face à la Serbie mercredi.

Avec un très bon équilibre entre les diffé- rentes lignes, la bande à Tite a prouvé qu’elle sera encore plus difficile à jouer en huitièmes et la Colombie est avertie. Seul bémol : la blessure aux lombaires de son latéral gauche Marcelo. On soulignera aussi la nonchalance de son joueur vedette, Neymar, dont l’attitude sur le terrain est fortement déconseillée aux jeunes footballeurs en herbe !

Hormis le Brésil qui a eu un tirage abordable pour ces huitièmes, on dira que la Belgique, impressionnante depuis le début, n’aura pas trop de mal pour passer face au Japon demain soir, tout comme l’Angleterre qui est très bien parti face à la Colombie pour tenter un coup de poker dans ce Mondial. Idem pour la Croatie, neuf points en trois sorties dans le groupe D et qui jouera le Danemark ce soir. Une équipe à forte caractère et surtout très séduisante avec ses stars que sont Luka Modric, Ivan Rakitic, Ivan Perisic et autres Mario Mandzukic.

Et même si son sélectionneur, Zlatko Dalic, a refusé catégoriquement l’étiquette de favori pour ce match et pour une victoire en fin de course, la Croatie est un nom dont il faudra retenir, du moins jusqu’au 11-12 juillet, dates des demi-finales. En attendant, qui sait, bien plus…

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