LAW DAY : Les fonctionnaires encouragés à dénoncer toute corruption

Rights, roles and responsibilities of Public Officials under PoCA 2002 for effective service delivery. C’était le thème d’un forum organisé par l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) ce matin dans le cadre de la Law Day. Y ont participé quelque 200 nouvelles recrues de la Fonction publique – avocats et membres de la force policière entre autres. La Principal Legal Advisor de la Legal Division de l’ICAC, Me Preesha Bissoonauthsing, a insisté auprès des participants sur leur devoir de rapporter tout acte de corruption s’ils estiment qu’il y a de bonnes raisons qui justifient la dénonciation. Elle a par ailleurs souligné que la PoCA 2002 est là « pour s’assurer que les fonctionnaires ne soient pas tentés par la corruption. Lorsqu’ils sont tentés, ils vont en Cour ».
« The law day is an opportunity to remind you that law is an empowerment and to let you know what your rights are », a commencé par expliquer Me Bissoonauthsingh. Pour elle, là où il y a une obligation, il y a un devoir et une protection. Abordant les devoirs des fonctionnaires sous la PoCA, elle devait établir cette hypothèse : « S’il arrive que vous soyez témoin d’un acte de corruption, votre premier devoir est de le rapporter. La PoCA est là pour vous aider en ce sens et pour vous protéger ». S’agissant justement de la protection des témoins, Preesha Bissoonauthsingh devait ajouter que « if you report an act of corruption in good faith and you think there are good reasons for it, no one can come to put a finger upon you ». Ajoutant : « Même si vous avez un doute, rapportez l’affaire. L’équipe d’investigation de l’ICAC fera le nécessaire ».
Elle est d’avis que plus les fonctionnaires connaissent la PoCA, plus seront-ils conscients quant aux implications d’un acte de corruption et pourront par là même mieux se protéger. « Allez-vous dire oui à n’importe quelle forme de corruption ? » devait-elle demander à l’assistance. La connaissance de la loi permet d’identifier un acte de corruption en sus de ne pas se laisser influencer.
La Principal Legal Advisor de l’ICAC a en outre donné une définition détaillée du terme “gratification” : « Any possible form of reward, gift, advantage, other than lawful remuneration, anything someone might be tempted with, anything that might take someone to step out the line, mind you ! Because whatever form of gratification, you might find yourself in Court after an investigation ». L’intervenante devait par ailleurs mettre en garde contre le fait que souvent, c’est la même personne qui propose l’avantage qui est susceptible de rapporter. « The day the person is supposed to give you the money, it’s ICAC officials who come instead. Et, vous avez été pris la main dans le sac… ».

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