Le pape François coiffé aux couleurs de Maurice

  • Les dernières « Dress Rehearsals » au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport et à la State House, hier
  • Le Père Georgy Kenny (comité du diocèse de Port-Louis) : « Nous sommes sur le qui-vive ! »
  • Mgr Alain Harel (Rodrigues) : « Je suis sûr que le pape aura des paroles fortes sur la question vitale de l’écologie pour les îles »

À Jour J – 2 de l’arrivée du pape François à Maurice pour une visite officielle de huit heures, tout est annoncé comme étant fin prêt ; que ce soit du côté du diocèse de Port-Louis pour la dimension spirituelle ou encore à l’hôtel du gouvernement vu le caractère de visite officielle. Toutefois, le souverain pontife affiche déjà les couleurs de Maurice lors de la présentation des membres de la délégation officielle du voyage au départ de Rome pour Maputo.

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En effet, Jean-Luc Mootoosamy, un des journalistes mauriciens sur ce vol, a présenté au pape un chapeau de paille, probablement à la rodriguaise, aux couleurs de la République de Maurice. Sur des images retransmises par l’agence de presse Reuters, le pape François a bien apprécié ce geste tant original en guise d’avant-goût à l’accueil chaleureux que compte lui réserver la population mauricienne. Au sein du comité organisateur conjoint, c’est le qui-vive. Ce n’est pas le Père Georgy Kenny, membre du comité, qui dira le contraire. D’autre part, les premières personnalités, dont Mgr Alain Harel, évêque du vicariat de Rodrigues, est déjà sur place alors que les autres évêques de la conférence épiscopale de l’océan Indien (CEDOI), dont Mgr Denis Wiehe des Seychelles et Mgr Mahuza Yava des Comores, sont attendus ce week-end.

Hier, les autorités mauriciennes ont complété les derniers préparatifs officiels avec notamment une Full Dress Rehearsal de la parade des membres de la Special Mobile Force (SMF) pour accueillir le souverain pontife avec les honneurs dus à son rang à son arrivée au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport. L’autre volet des répétitions d’hier était axé sur la partie protocolaire de la visite à la State House.

Par ailleurs, les dernières vérifications – au millimètre près – ce samedi et dimanche des différents aspects de l’organisation et du programme de cette visite papale, devront s’accélérer. « Mon téléphone n’arrête pas de sonner. Je suis en contact permanent avec quelques personnes ayant des responsabilités très importantes au sein du comité du diocèse qui prépare cette visite depuis six mois. Tout est fin prêt, néanmoins nous sommes sur le qui-vive », a déclaré hier après-midi le Père Kenny.

« Nous sommes aussi dans l’accueil des premières délégations », confiait-il. En effet, le coordonnateur du Comité diocésain de cette visite, tout en ayant l’œil et l’oreille sur les différents sites où le pape est attendu, s’assure aussi que les délégations officielles de la Conférence épiscopale de l’océan indien (CEDOI), qui ont commencé à arriver vendredi après-midi, soient installées dans de bonnes conditions. Les évêques de la CEDOI et les participants de l’Avant CEDOI seront logés au Thabor et au Grand Séminaire, à côté du Thabor.

Mgr Alain Harel sera aussi présent ce soir à l’église de Sainte-Croix pour la messe que présidera le cardinal Piat dans le cadre du pèlerinage annuel au tombeau du Père Laval. À quarante-huit heures de cette visite du pape en terre mauricienne, Mgr Harel résume en trois mots les sentiments qui l’habitent : « Joie, enthousiasme et attente ». Il ajoute : « Je suis sûr que le pape aura des paroles fortes sur la question vitale de l’écologie pour les îles ainsi qu’un message important pour les diocèses de l’océan Indien en cette année consacrée à la mission, dans le sens d’aller vers les autres. C’est une immense joie pour moi de rencontrer le pape François en tant que successeur de Pierre et qui vient nous apporter cette bonne nouvelle toujours neuve de Jésus-Christ qui est vivant ».

La délégation de la CEDOI venant des Seychelles dirigée par Mgr Denis Wiehe est attendue, pour sa part, ce matin.

Par ailleurs, le point de rendez-vous de la centaine de prêtres lundi matin pour se diriger ensemble vers le monument Marie-Reine de la Paix est la cathédrale Saint James. Mais hier matin, la police a apporté un changement par rapport à l’heure du départ du transport des membres du clergé. Ces derniers devront quitter la cathédrale Saint James à 9 heures au lieu de 10 heures en raison de la fermeture de certaines routes de la capitale à l’approche de l’heure de l’arrivée de l’avion du chef de l’Eglise catholique après celle de Jean-Paul II il y aura bientôt 30 ans…

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