Législatives 2019 : les échos qui jalonnent cette campagne (18.10.19)

NO 17 : Adrien Duval de retour au bercail

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La liste des candidats de l’Alliance Nationale pour la circonscription de Curepipe/Midlands (No 17) n’a toujours pas été rendue publique. Cependant, Michaël Sik Yuen et Edley Chimon, qui animent des réunions presque tous les jours, sont officiellement en campagne et rencontrent déjà des personnes pour expliquer leurs projets. Ce duo du Parti travailliste est presque certain qu’ils seront les candidats qui brigueront les suffrages pour ces législatives. Cependant, le problème se pose au niveau du troisième candidat de cette circonscription. Jusqu’ici, Malini Seewocksing, une habituée de la région, était pressentie pour être candidate de l’Alliance nationale. Sauf qu’Adrien Duval, qui avait posé ses valises au No 6, a fait demi-tour et est rentré au bercail. Le choix devient désormais difficile pour les leaders. Le retour d’Adrien Duval n’est pas vu d’un bon œil par les mandants qui ont maintes fois décrié son absence dans la circonscription.


Maraye chez Usho Capital

Le candidat du PMSD battu à l’élection partielle de Belle-Rose/Quatre-Bornes en décembre 2017, Dhanesh Maraye, ne participera pas au prochain scrutin. À un certain moment, les rumeurs laissaient croire qu’il serait repêché par le MSM, mais le principal intéressé semble avoir mis un terme à ses ambitions politiques, préférant désormais se concentrer sur sa carrière professionnelle. Après avoir dirigé la Glamis Business School, il exerce désormais au sein d’Usho Capital comme Managing Director en partenariat avec des Japonais.


Sanspeur Wanted

Si certains – notamment dans le secteur privé – souhaitaient une candidature du Chairman de Landscope Mauritius et conseiller de Pravind Jugnauth, ils risquent d’être déçus. L’ancien directeur du Board of Investment préfère rester loin des tumultes de la campagne. Selon son entourage, il n’est « pas intéressé » par une investiture. Gérard Sanspeur a également été approché par le Parti travailliste et le MMM.


Avenir incertain

Ce Chairman d’une institution stratégique du pays est dans ses petits souliers à l’approche des élections. Non seulement il n’est pas sur la liste des candidats de l’Alliance morisien, mais son avenir est très incertain. Lorsque le PMSD a quitté le gouvernement fin 2016, il a choisi de rester en poste. Mais sa tension est montée d’un cran depuis la dissolution du Parlement car il ne sait pas du tout à quelle sauce il sera mangé si jamais le MSM ne revient pas au pouvoir.


L’option des « best losers » pour les indépendants

Le leader du Forum des Citoyens libres, Georges Ah Yan, a écrit aux plus hautes instances du pays, dont la présidence de la République, la Commission électorale, pour réclamer que l’option des “best losers” soit ouverte aux candidats indépendants lors des élections générales. « It is most unfortunate that, de facto, independent candidates are not entitled to best loser seats. This issue is a serious deficiency of our human rights system. What matters is not to have the opportunity to stand as an election candidate but actually to serve the country as a member of parliament. Regarding independent candidates, their parliamentary presence should lead to national pride demonstrating our respect for choice of the people and democracy. It is thereby unfortunate that elections are not free and fair », écrit-il en réclamant également que le hakka remplace le mandarin dans les annonces officielles de la Commission électorale.


Banderoles : les ouvriers bangladeshis ont la cote

Campagne électorale veut aussi dire fabrication d’un grand nombre de banderoles et de drapeaux. Ce sont les ouvriers bangladeshis qui se sont vus allouer le contrat. Ainsi, après les heures de travail, ces derniers font des heures supplémentaires en vue de confectionner banderoles et drapeaux dans diverses circonscriptions, n’hésitant pas à travailler jusqu’à fort tard pour répondre à l’appel. Certaines circonscriptions ont même posté sur leur page Facebook des photos d’ouvriers bangladeshis à l’œuvre pour la confection de banderoles. Pour ces travailleurs, c’est un moyen de gagner plus d’argent alors que pour les partis, c’est une confection de banderoles à moindre coût.

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