Législatives 2019 : les premiers pas de Jean Jacques Arjoon, candidat indépendant au No 14

« Pa sarye lakrwa politisien, les politisien sarye ou lakrwa”. Ce sont les propos de Jean Jacques (Zanzak) Arjoon, candidat au no 14 (Savanne/Rivière-Noire), qui entame ses premiers pas dans l’arène politique cette année. Une nouvelle corde à son arc, qui s’inscrit dans la continuité de son engagement citoyen.

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Artiste, mais avant tout citoyen, il se dit lasse, comme beaucoup de Mauriciens, de voir le même scénario se répéter à la tête du pays, élection après élection. “Sa schema ki repete sak fwa-la interpel mwa”. C’est pour y mettre un terme qu’il a souhaité rejoindre la politique en tant qu’indépendant.

Chanteur, sociologue de formation, spécialiste du droit d’auteur, pédagogue, père de famille impliqué dans diverses mobilisations au sein de son village, à Tamarin, Jean Jacques Arjoon dit s’être inscrit comme candidat aux élections générales pour se présenter comme « un syndicat du peuple ».

« Mo konsider bann politisien eli e ki’nn ale inn vinn koumadir bann anplwayer. Lamas travayer res elektora, e nou bizin kontign interpel zot. Mo panse mo pou bien dan sa rol-la avek konfians elektora ek so ti lakraw », affirme-t-il.

Le droits des artistes, les problèmes de logement ainsi que le combat contre la pauvreté dans cette région figurent parmi ses priorités. “Depi 50 an lindepandans, dimounn kone ki nanye pa’nn sorti dan sa slogan fer politik otreman-la ».

Son plan d’action, s’il est élu, comprend également un travail en étroite collaboration avec les deux autres élus du No 14, les forces vives et les autorités afin de faire avancer rapidement les choses dans la région.

Car, selon lui, le développement d’un pays « pa zis koltar enn bout sime, donn enn koup kan ena enn match football, ek vinn lanterman”, déplore-t-il. « Nou dwa seki nou’nn promet », relève-t-il.

Il se dit serein pour ces prochaines élections, affichant une confiance en sa circonscription. “Eleksion ou pa, Zanzak pu res Zanzak, fidel a so sirkonstription », conclut-il.

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