“LES ÉMANCIPÉES” : Le cinéma mauricien, un nouveau créneau économique, selon Louis Serge Antoine

Un nouveau film local est en passe d’être produit. Il mettra en scène quatre actrices, trois Mauriciennes et une Réunionnaise, qui se battent pour réussir leur vie professionnelle. Louis Serge Antoine, le réalisateur, nous en dit davantage.
Louis Serge Antoine a annoncé, lors d’une conférence de presse vendredi, la production d’un film 100 % mauricien intitulé Les émancipées. Le long-métrage, qui sortira dans environ six mois, racontera l’histoire de trois jeunes Mauriciennes et une Réunionnaise qui une fois dans la vie active, livrent un combat en vue de sortir de la misère et de réussir intellectuellement. « Nous voulons que ce film se révèle être une sorte d’inspiration pour la femme de demain », explique Louis Serge Antoine. Selon le réalisateur, dépendant du succès qu’il rencontrera à Maurice et à La Réunion, le film pourrait connaître une suite.
Les castings pour dénicher les acteurs débuteront dans les semaines à venir. « À Maurice nous avons beaucoup de talents auxquels je compte faire appel pour ce long-métrage », envisage le scénariste. Et d’ajouter : « Je me suis inspiré de tout ce que je vois autour de moi… Je pense qu’il est important d’encourager les femmes dans leur vie professionnelle et c’est cet espoir que je veux leur transmettre à travers mon film. D’après le scénario, pour vous donner un avant-goût, des quatre actrices qui endossent les rôles principaux, une deviendra Premier ministre, une autre, avocate. »
Organisation et sponsor
« Nous avons déjà eu pas mal de sponsors pour ce projet. Toutefois, c’est assez difficile pour certaines compagnies, comme les banques, de nous financer car, sans doute, elles n’ont pas confiance en ce projet. D’ailleurs, ce n’est que maintenant que le secteur cinématographique commence à se développer à Maurice. Il faudra du temps aux sponsors… », note Serge Louis Antoine. Selon le réalisateur, pour que ce secteur se développe mieux, il est grand temps que des institutions comme le MITD dispensent des cours de théâtre et de cinéma. Une école de cinéma, dit-il, permettrait à des jeunes étudiants de tourner dans des films internationaux. « Le cinéma est un nouveau créneau économique et il faut à tout prix le développer. Je suis très admiratif du producteur du film Julie. Nous souhaitons, dans la mesure du possible, l’approcher afin de bénéficier de son expertise dans le cadre de notre film », conclut M. Antoine.

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