Les secousses et soubresauts amers du temps et de la vie

Paul Domingue

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On ressent de plus en plus les soubresauts d’un individualisme pervers et d’un égoïsme concomitant de nombreux compatriotes, bronzés d’un je-m’en-foutisme horrifiant, qui donnent l’impression de se moquer presque outrageusement des courants démocratiques et civilisés, indispensables pour une vie sociale agréable du pays. Paradoxalement, c’est inquiétant, exaspérant même, que certaines facettes de notre société soient depuis peu dépourvues de civilité et que, par des intrigues égoïstes et répugnantes, la mentalité de certains individualistes empire en réfléchissant une insécurité effrayante qui va quotidiennement de mal en pis sur nos routes et ailleurs dans certaines mœurs.

Toutefois, il est réconfortant que des mesures strictes et sévèrement punitives, sans  propagande politique expansionniste, mais avec un motif sublime de crédibiliser l’obligation de la respectabilité envers autrui, les deux sexes confondus, soient entreprises   avec inconditionnalité par l’Etat.

Indépendamment de quelque versant politique qu’on soit, comment ne pas se réjouir et s’investir inlassablement à ce formel engagement visionnaire, ponctuellement avant-gardiste, pour un devoir pressant de s’y mêler activement pour anéantir ces fléaux horriblement désolants, surtout chez les jeunes ! Pour ajouter à la beauté du pays et le rendre plus agréable pour y vivre, souhaitons vivement que ces vigoureuses mesures du gouvernement contre l’insécurité routière, la drogue et divers nouveaux délits, se réalisent illico pour interloquer ces cliques de malotrus égoïstes.

Contre ces fêlures graves semant une douleur extrême dans beaucoup de familles de notre société, il faudrait inclure le manque d’accueil et les graves irresponsabilités de certaines institutions qui compliquent la vie des gens par des procédures dilatoires et non transparentes, nuisant à la tranquillité d’esprit et l’humeur de la joie de vivre des citoyens. Comment aussi ne pas souligner cette récurrence astreignante aux portes des institutions, comme à la Santé, où apparemment certaines négligences ont fait tant souffrir aussi bien que le langage parfois bourru de certains praticiens et ces longues files d’attente aux pharmacies par un manque nettement insuffisant de guichets ?

A la Police, on déplore trop souvent les invectives (qui est peu dire) de certains policiers malappris qui franchissent trop souvent la ligne de leur autorité. En passant, peut-on bien se demander pourquoi cette appellation de « Force policière », qui paraît repoussante avec forcément un sous-entendu presque agressif, ne soit plutôt remplacée définitivement par le vocable officiel de Police tout court, comme partout ailleurs dans le monde ?

Le peuple espère que ces éruptions dévergondées d’un enchevêtrement de désordres et d’abus de pouvoir et d’autorité dans les réseaux sociaux par de nombreux ravaudages, à relent illicite, si souvent décrié, ne s’accentuent pas pour empester davantage un climat social autrefois assez agréable, paisible et dépourvu de ces normes fébrilement décevantes.

Rendons grâce à Dieu qu’à côté des appréhensions angoissantes de ces expériences amères de la vie, de nombreuses âmes généreuses de toutes les confessions se concertent bénévolement, par un dépassement de soi, avec aussi l’apport considérable du gouvernement pour soulager la misère et la souffrance des autres.

D’autre part, sans faire de morale ni de prosélytisme l’humanité, si souvent agressée par ces secousses et soubresauts amers et inquiétants, est assurée de par des vertus de charité et d’amour pour son prochain, de recevoir pleinement par la Foi, qui est l’Espérance de l’amour Divin, une vie éternelle féconde en paix, joie et félicité.  Quel bonheur !

 

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