LES SWEET LADIES : Douce complicité

Leur atout, ce n’est pas seulement leur charme. C’est d’abord une belle présence scénique pour présenter un répertoire de reprises réadapté selon leurs personnalités artistiques. Les Sweet Ladies séduisent en évoluant sur des classiques du rock, de la soul, de la pop, du jazz, du RnB… Désireuses d’aller plus loin que le circuit hôtelier, les dames en noir s’ouvrent au public. Le 26 janvier, elles se produiront en cabaret à Tamarin.
Beaucoup de similitudes et d’affinités pour expliquer la complicité qui unit les trois dames. Mais aussi des différences : chacune affirme sa personnalité lorsque le trio est sur scène. Pour mieux expliquer ces spécificités, elles utilisent des références internationales qui font partie de leur répertoire. Le style qui sied le mieux à Audrey Poussin est le soul-punk/RnB/jazz d’Aretha Franklin. Caroline Jodun se plaît dans le registre pop de Michael Jackson. Pascale Duval dégage, pour sa part, un feeling soul de coeur brisé proche de celui d’Adele. “Ce sont aussi ces différences qui contribuent à faire fonctionner le groupe”, s’accordent-elles à préciser.
Le coaching et l’accompagnement musical de Patrick Desvaux ont aidé les Sweet Ladies à s’affirmer sur la scène dans les hôtels, les fêtes privées et les concerts auxquels le groupe a participé.
Fraîcheur et classe.
Une vraie dose de fraîcheur, de la classe et de grands sourires s’ajoutent au désir de ces chanteuses d’être reconnues et pleinement acceptées. Avec un répertoire de reprises de succès des années 60 à ce jour, le trio a appris à s’adapter aux circonstances et aux auditoires. “Pour faire plaisir à tout le monde”, précisent-elles.
Chez les Sweet Ladies, il y a en effet ce profond besoin de plaire et de séduire. C’est dans cette perspective que les titres proposés sont repris, retravaillés et réadaptés selon les spécificités de ce trio féminin. Durant les deux heures que dure généralement leur show, les chanteuses passent sur scène à trois, en duo ou en solo.
Dames en noir.
Pour la séance photos du jour, elles ont choisi le noir. La même sobriété chic au niveau du maquillage tandis qu’on papote gentiment au sujet des chaussures. Des traits de caractère qui se rejoignent. Audrey Poussin, Pascale Duval et Caroline Jodun ont profité de leur complémentarité pour s’épanouir artistiquement. “Nous sommes trois mamans”, soulignent-elles.
Lorsque le trio a été monté, chaque interprète avait les mêmes priorités. Trouver le juste accord pour dicter le rythme du projet n’a pas été compliqué. “Comme nous vivons les mêmes situations, nous n’éprouvons aucun mal à nous comprendre en tant que chanteuses et en tant que mères.”
Ambitions.
Au départ, elles avaient pensé à s’appeler Lollipops. Mais l’image de la confiserie colorée n’aurait pas forcément reflété ce qu’elles souhaitaient faire. Sweet Ladies, finalement, représente la personnalité de ces dames qui, dès le lancement du projet, s’étaient promises d’aller le plus loin possible. “Nous n’avons pas commencé sans connaître notre objectif. Nous nous sommes dit que nous lancerons ce projet pour le faire durer.”
Mais il a fallu faire face à certaines opinions préconçues. “Il existe toujours des préjugés associés aux femmes qui chantent dans les hôtels. Il nous a fallu combattre cette mentalité et surmonter cette barrière pour avancer. Nous avons finalement appris à être au-dessus de tout cela.”
Portraits.
Elle est une des meilleures choristes de sa génération. En 17 ans, Caroline Jodun a chanté avec les plus grands de la musique mauricienne. Depuis une quinzaine d’années, Audrey Poussin, enseignante de profession, se fait entendre lorsque l’occasion se présente. Pascale Duval ne s’était pas imaginée chanteuse jusqu’à une participation à un cabaret de solidarité. C’est là qu’Audrey Poussin et elle se sont trouvées des affinités artistiques : “Nous avons alors pensé à un groupe féminin. La personne qui devait être des nôtres était sans conteste Caroline.”
Rock, jazz, soul, pop.
Du rock au jazz, en passant par la soul ou la pop, les Sweet Ladies évoluent dans un cadre aussi large et populaire que possible. Présent dans le circuit hôtelier, le trio veut maintenant se faire connaître du grand public mauricien et espère faire prochainement quelques sorties. Il sera ainsi en cabaret au Big Willy’s à Tamarin, le samedi 26 janvier, en soirée. Les trois interprètes réfléchissent toujours sur le répertoire qui sera présenté pendant les deux heures que les Sweet Ladies occuperont la scène. “Il y en aura pour tous les goûts”, promettent-elles. Pour l’occasion, elles seront accompagnées de Patrick Desvaux et de Jeff Momplé.
Jusqu’ici, les Sweet Ladies ont convaincu. Ceux qui les ont vues à l’oeuvre ont été séduits. Des gestes d’encouragement qui les aident à avancer. Des projets, ces dames en ont beaucoup. La possibilité d’un album est déjà évoquée, tout comme celle d’une sortie au-delà des eaux mauriciennes. Tout semble possible pour ces artistes qui ont choisi pour hymne Set fire to the rain.

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