L’État et la FSC devront répondre à sept anciens clients

Sept anciens clients de la défunte BAI réclament Rs 138 724 268 à l’État et à la Financial Services Commission (FSC) à la suite de l’effondrement du groupe British American Investment (BAI). Ils soutiennent, dans leur plainte logée le 10 février, que l’État s’est « ingéré » dans le travail des administrateurs spéciaux en provoquant, entre autres, « une braderie des actifs» de la maison-mère au Kenya.

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Six personnes et une compagnie ont ainsi évoqué un « manque de transparence » dans les agissements de l’État et de la FSC depuis la révocation du permis d’opération de la Bramer Banking Corporation Ltd (BBCL). Rappelons que le 2 avril 2015, la Banque de Maurice (BoM) avait pris la décision de révoquer le permis de la BBCL car celle-ci faisait face à un sérieux problème de manque de liquidités. Or, les plaignants sont d’avis que ce sont les retraits conséquents effectués par des organismes d’État qui ont causé ce “débalancement” au niveau de l’argent de la banque. Les plaignants évoquent aussi le fait que des ministres ont retiré leur argent de la BBCL peu avant la révocation de son permis d’opération par la BoM. L’affaire sera appelée en cour ce jeudi pour que les défendeurs fournissent leurs explications.

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