L’hindi aux Nations unies : Le forcing de New-Delhi

Sushma Swaraj, ministre des AE de l’Inde : « If we can get the support of 177 nations out of 193 for the World Yoga Day, then we can easily get 129 nations to support this agenda »

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La 11e conférence du World Hindi Secretariat se déroulant au Swami Vivekananda International Convention de Pailles du 18 au 20 courant s’avère une étape déterminante pour la reconnaissance de la langue hindi par les Nations unies. Ainsi, l’une des principales missions attribuées à la délégation de l’Inde, dirigée par la ministre des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, est de compléter les procédures en vue de la reconnaissance de la langue hindi aux Nations unies. Certes, il y a le soutien d’une majorité des Etats-membres de l’ONU à obtenir, mais le volet le plus épineux demeure les moyens financiers à être mis en place à cet égard, notamment la formule de contribution à être adoptée. En principe, quelque 2 000 participants venant de 17 pays, avec l’Inde se présentant avec la plus forte délégation, sont attendus en fin de semaine à Maurice avec l’ouverture de ce sommet linguistique ouvert samedi matin, et le Premier ministre, Pravind Jugnauth, intervenant avec l’“inaugural address”.

En prélude à son arrivée à Maurice, où elle aura également des séances de travail avec des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Pravind Jugnauth, sur des dossiers d’intérêt commun, Sushma Swaraj a balisé l’enjeu de cette 11e “Word Hindi Conference”. Elle a affi rmé que New Delhi « est en mesure de rallier le vote nécessaire aux Nations unies pour que la langue hindi soit introduite offi ciellement et reconnue comme d’autres langues ». « If we can get the support of 177 nations out of193 member nations for the implementation of a World Yoga Day, then we can easily get 129 nations to support this agenda. The problem is the requirement for all nations to share the expenses, which the smaller, fi nancially weak nations will not be able to bear», a-t-elle fait comprendre lors d’un point de presse à New Delhi à la fi n de la semaine.

En effet, l’une des conditions préalables pour l’inclusion de l’hindi à la plateforme de l’ONU est que les dépenses encourues soient à la charge de l’État promoteur de cette démarche linguistique. L’Inde a essayé en vain d’obtenir une dérogation à cette condition. « Like Japan and Germany, we offered to bear all expenses ourselves, but the UN didn’t comply », a-t-elle souligné. Sushma Swaraj devait se féliciter des progrès réalisés sur le plan international par rapport à la valorisation de l’hindi. « The UN has started a Twitter account in Hindi last month and has also started broadcasting news in Hindi around the same time », s’est elle appesantie.

À New-Delhi, tous ceux engagés dans la tenue de cette conférence soulignent que « the conference is likely to produce directives to increase the popularity of Hindi globally. It will cover both classical and modern elements of Hindi and produce concrete guidelines for the promotion of Hindi as a language of globalisation and possibly at the United Nations. » Par ailleurs, selon Sushman Swaraj, la 11e World Hindi Conference ne sera pas uniquement axée sur la langue. « The last time the event was about language. But this time, language and culture both will be the focus », a-t-elle dit. Dans le “run-up” de cette conférence, la presse indienne confirme que « the Ministry of External Affairs is planning a mega show in Mauritius during the August 18-20 World Hindi Conference, which is expected to produce concrete suggestions to make the national language popular globally including at the United Nations.

The event is billed as a mega show to connect diaspora in the fi fth year of the Modi government and is yet another outreach effort for the strategically located Indian Ocean Region. This year’s event will focus specially on Bollywood and the global reach of Hindi through movies ». La délégation offi cielle de l’Inde comprendra 377 délégués, représentant 28 États et trois “Union Territories” de la Grande péninsule. Un avion spécial a été affrété pour transporter les membres de la délégation à Maurice vers la fin de la semaine.

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