L’ICAC : « Plus de transparence dans les affaires publiques »

L’hôtel Holiday Inn, à Plaine-Magnien, accueille depuis lundi une formation sur l’efficacité des agences anticorruption en Afrique. Cette formation dispensée par le Commonwealth Secretariat, en partenariat avec l’Independent Commission against Corruption (ICAC), s’adresse au management des agences anti-corruption.

- Publicité -

Procédant à l’ouverture de l’atelier hier, le directeur de l’ICAC, Navin Beekarry, a fait ressortir que les attentes du public concernant la transparence et l’efficience sont plus élevées de nos jours. D’où la nécessité de telles formations, a-t-il ajouté. Cet atelier de formation, intitulé « Effective Management and Anti-Corruption Agencies », est dirigé par le Dr Roger Koranteng, du Commonwealth Secretariat, et le Dr Omponye C. Kereteletswe, coordinateur de la réforme du service public, du bureau de la présidence du Botswana. Il vise à donner aux responsables des agences anticorruption africaines les outils nécessaires pour mener à bien la lutte contre la corruption sur le continent.

Pour le Dr Koranteng, les agences africaines « doivent s’imprégner des valeurs comme le leadership et l’éthique notamment » et se concentrer sur la gestion des performances. « Nous avons beaucoup à offrir et à partager ensemble pour le bien de tous en Afrique. Au Commonwealth Secretariat, nous nous engageons à vous aider dans le combat contre la corruption et en faveur de la bonne gouvernance. »

De son côté, Navin Beekarry a indiqué qu’on « ne finit jamais d’apprendre ». Il a ajouté que les contextes socio-économique et technologique « ont changé drastiquement » et que « les gens attendent beaucoup » des agences de lutte contre la corruption. « Les gens veulent plus de transparence dans les affaires publiques. Ils veulent des résultats tangibles, visibles et concrets. »

De même, a-t-il poursuivi, la loi mauricienne sur la corruption date de 2002, ajoutant qu’après 16 ans, il est approprié de faire une évaluation pour voir à quel point la commission est efficace. « Et si ce n’est pas le cas, il faut comprendre pourquoi. » Et de préciser : « Sans une direction solide, on ne peut avancer. » Il a également insisté sur l’importance de la coopération régionale et de la collaboration entre les différentes agences concernées par le combat à Maurice.

À ce sujet, il a rappelé qu’un Interagency Working Group a déjà été lancé l’année dernière, regroupant des institutions comme l’ICAC, la police, la Mauritius Revenue Authority et la Financial Intelligence Unit, entre autres. Au cours de la formation, qui durera jusqu’à vendredi, les responsables des agences africaines contre la corruption auront des exposés sur le leadership, le Performance Management Programme, la résolution des conflits et le Strategic Planning and Management, entre autres.

Par ailleurs, au cours de la cérémonie d’ouverture hier, deux Memoranda of Understanding ont été signés entre l’ICAC et l’Anti-Corruption Commission de la Namibie, ainsi que l’Economic and Financial Crimes Commission du Nigeria

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -