LICENCIEMENT PRÉSUMÉ INJUSTIFIÉ : L’appel logé par un ex-employé d’Equilibre Ltd rejeté

Les juges Rehana Mungly-Gulbul et Nirmala Devat siégeant en appel ont rejeté mercredi la démarche d’un ancien employé de la compagnie Equilibre, qui gère un club de fitness. Il avait été licencié après treize ans de service sans percevoir de dédommagement.
Estimant que son licenciement était injustifié, il avait logé une plainte contre son ancien employeur en Cour industrielle, mais la magistrate qui a entendu l’affaire n’a pas retenu sa demande de severance allowance. Elle a conclu que la compagnie a pu établir que l’employé a fait preuve de gross misconduct. Il a contesté cette décision en Cour suprême.
L’appelant a logé 15 points d’appel, mais n’a insisté que sur neuf par la suite.
Dans sa plainte logée en Cour industrielle, le plaignant a expliqué qu’il a travaillé pour Equilibre depuis 1993 en tant que jardinier/gardien et habitait sur place. Selon les termes de son contrat de travail, il travaillait de 5 h 30 du matin à 11 h 30 et reprenait à 15 h 30 pour finir à 22 h 30 ou 22 h 45. Durant sa pause, il pouvait faire du jardinage chez d’autres personnes et percevoir une rémunération.
Par ailleurs, dans la plainte, il est noté que jusqu’à son licenciement en 2006, il ne s’est jamais absenté et s’est toujours appliqué à respecter ses tâches — ouvrir et fermer le club, nettoyer les toilettes et les salles de bain, assurer le bon entretien en général à l’intérieur comme à l’extérieur et assurer le gardiennage.
En 2006, il lui a été demandé de comparaître devant un comité disciplinaire présidé par Didier d’Emmerez afin de répondre de cinq accusations : 1) absences répétées de son travail ; 2) le travail effectué chez un de ses clients durant ses heures de travail au club ; 3) insubordination à l’égard du manager ; 4) refus de signer le livre de présence et) insultes et menaces proférées à l’endroit d’une femme et dommages causées à une vase appartenant au club. Le comité a conclu que toutes les accusations formulées contre le plaignant ont été prouvées.
Après analyse de tous les points d’appel soumis, les juges les ont rejetés.

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