LOGEMENTS SOCIAUX : Sylvio Michel évoque la promiscuité dans les cités CHA et les complexes NHDC

Sylvio Michel, leader des Verts Frtaternels, remet en question l’affirmation officielle selon laquelle la grande majorité des ménages à Maurice est propriétaire de son logement. Il soutient que les lotissements de l’ex-Central Housing Authority (CHA), de même que les complexes de la National Housing Development Company (NHDC), se sont transformés en de véritables ghettos en raison de leur trop forte concentration de résidents. Il explique que tant dans les cités de l’ex-CHA que dans les appartements de la NHDC, différentes générations d’une même famille habitent souvent le même logement dans la plus grande promiscuité.
« Le ministre Soodhun veut nous faire croire que le problème du logement social a été résolu, mais en même temps, le gouvernement sent le besoin d’annoncer qu’il projette de construire 10 000 logements », souligne le leader des Verts Fraternels. Selon lui, ce qui est vrai c’est que nombre de logements disponibles sur le marché ne sont pas destinés aux économiquement faibles « mais aux classes aisées ». Pour lui, cela est d’autant plus regrettable que le ministère a décidé depuis un certain temps d’expulser des squatters « comme à Bambous ».
Sylvio Michel dénonce, à ce propos, ce qu’il considère être « la politique de confrontation » du ministre de tutelle. Il allègue que ce dernier pratiquerait une politique de deux poids, deux mesures pour ce qui concerne le relogement des familles appelées à évacuer les terres de l’Etat qu’elles occupent illégalement. Il cite nommément le traitement « privilégié » qu’auraient bénéficié des squatters d’un faubourg de la capitale par rapport à celui subi par d’autres squatters dont ceux de Bambous et du Sud de l’île.
Le leader des Verts Fraternels évoque, par ailleurs, le cas d’une patiente septuagénaire, Mme Hélène Tuyau, admise à l’hôpital Dr Jeetoo à Port-Louis pour un problème cardiaque à qui l’on aurait fait subir, « sans raison apparente », un prélèvement sur la partie postérieure de son corps. Sylvio Michel laisse entendre que la police a été informée de cette affaire. Il réclame des explications des autorités médicales. Faute d’explications convaincantes justifiant cette opération réalisée, « sans le consentement de la patiente », les Verts Fraternels se réservent le droit de manifester devant l’hôpital.
Sylvio Michel réaffirme, d’autre part, son parfait accord avec le projet gouvernemental de Metro Express sur le corridor Curepipe / Port-Louis. Il explique que même si ce projet de mode alternatif de transport par voie ferrée ne saurait être l’unique solution, d’une part, à la congestion routière, de l’autre, à l’émission de gaz à effet de serre, il s’insère, quand bien même dans la bonne direction. De même, le leader des Verts Fraternels se réjouit de la décision des syndicalistes de se mettre à la table des négociations pour des solutions dans la concertation plutôt que de continuer à brandir des menaces de grève de la faim.  

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