LONDRES — AU 10 DOWNING STREET: Accord Cameron/Ramgoolam sur le transfert à Maurice des pirates présumés

Le Premier ministre Britannique, David Cameron, s’est joint hier à une réunion entre le ministre du Foreign and Commonwealth Office Henry Bellingham et le Premier ministre mauricien Navin Ramgoolam afin de signer un accord pour permettre à la Royal Navy de transférer les pirates présumés à Maurice pour être jugés.
Un communiqué publié sur le site web du 10 Downing Street rappelle que la piraterie constitue une menace sérieuse à la communauté internationale dans son ensemble. « Today’s agreement is another significant step forward, adding to the agreements that already exist with Seychelles and Tanzania. Mauritius has also recently signed agreements with Puntland and the Transitional Federal Government to transfer prosecuted pirates », souligne le communiqué.
La signature de cet accord fait suite à la Conférence de Londres sur la Somalie durant laquelle William Haig et Arvin Boolell avaient échangé des notes confirmant que la Grande Bretagne et Maurice signeraient un accord bilatéral sur le transfert des pirates présumés.
À la suite de la cérémonie de signature, David Cameron a fait la déclaration suivante : « I was delighted to meet with Prime Minister Ramgoolam this morning to sign an agreement which will allow the Royal Navy to transfer suspected pirates to Mauritius for prosecution. This is an important step forward following the London and Istanbul Conferences on Somalia this year and another sign that countries in the Indian Ocean region are stepping up their efforts against piracy. Piracy is a violent crime and pirates should be in no doubt that they will be arrested at sea, prosecuted in regional States and imprisoned. »
Le conseil des ministres avait annoncé récemment que les premiers groupes de pirates présumés seraient attendus à Maurice en juin alors que le Chef juge avait annoncé que les premiers prisonniers seraient jugés en septembre.
Navin Ramgoolam est attendu en début de semaine. Il sera présent au parlement mardi prochain pour clôturer les débats sur l’amendement du code pénal afin de permettre l’interruption volontaire de grossesse dans des circonstances spécifiques.

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