A M. ABDOU DIOUF (SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, OIF) : Nous soutenons la candidature de Jean-Claude de l’Estrac

Monsieur le Secrétaire Général,
Le Premier ministre de Maurice, M. Navin Ramgoolam, vous a fait part de l’intention de notre pays de porter la candidature de M. Jean-Claude de l’Estrac au poste de Secrétaire Général de la Francophonie.
En tant que parti politique d’opposition à Maurice, nous avons l’honneur de soutenir cette candidature.
Maurice, anciennement l’Isle de France, a su conserver, malgré une colonisation de plus d’un siècle et demi par le Royaume-Uni, une forte tradition de langue et de culture françaises.
La presse lue et parlée est majoritairement de langue française.
La littérature de langue française de Maurice est vieille de deux siècles et nous avons produit de grands écrivains et poètes tels que Marcelle Lagesse, Xavier Le Juge de Segrais, Léoville L’Homme, Marcel Cabon et Malcolm de Chazal. La nouvelle génération de nos écrivains, composée notamment de Khal Torabully, Ananda Devi, Shenaz Patel, Amal Sewtohul, Natacha Appanah et Marie-Thérèse Humbert, s’inscrit dans cette même lignée.
Il est nul besoin de rappeler par ailleurs qu’un écrivain mauricien, Jean-Marie G. Le Clézio, a obtenu le Prix Nobel de Littérature en 2008.
Le Secrétariat Général de la Francophonie peut être attribué à un mauricien.
La candidature de M. Jean-Claude de l’Estrac est un atout considérable pour la francophonie.
M. Jean-Claude de l’Estrac a la compétence et l’expérience  nécessaire de la fonction. Maîtrisant parfaitement la langue française, journaliste de conviction et de profession, ancien directeur d’un groupe de presse, écrivain, homme politique, ancien ministre des affaires étrangères et secrétaire général en exercice de la Commission de l’océan Indien, il saura parfaitement promouvoir la langue française dans le monde.
Sur le plan de l’éthique, Jean-Claude de l’Estrac, a exécuté toutes ses fonctions avec rigueur et discipline.
Nous ne pouvons que nous féliciter de sa candidature et la soutenir.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de notre haute considération.
Port-Louis, le 18 mars 2014

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