MARCHÉ CENTRAL : La location de certains étals intéresse le conseil municipal

La location de certains étals au marché central intéresse les édiles de la majorité. Lors d’une réunion bimensuelle, tenue hier après-midi, durant laquelle les élus rouge et bleu ont brillé par leur absence, cette question a suscité quelques interrogations.
Ainsi, la présence d’articles de fantaisie, à la section poissonnerie et les 25 étals loués à un unique locataire, en l’occurrence l’Indian Ocean Trade Fair Co. Ltd (IOTF), qui, selon toute vraisemblance, les reloue à des artisans qui veulent commercialiser les produits qu’ils confectionnent, ont intéressé plus d’un intervenant.
Ces interpellations ont été posées au lord-maire, par le conseiller Servansingh, qui, a-t-il soutenu à la presse après la réunion, auraient mis dans l’embarras l’équipe minoritaire, ce qui explique, selon lui, l’absence des conseillers PTr/PMSD.
Parmi les questions qui sont restées sans réponse, si ce n’est que pour dire que l’affaire sera discutée au niveau de la réunion de la commission appropriée, l’on s’est demandé comment une personne qui a obtenu en septembre 2009 un étal à la section poissonnerie, ait pu être autorisée à ne pas vendre de fruits de mer mais plutôt des articles de fantaisie ?
En ce qui concerne les étals alloués à l’IOTF, M. Servansingh a porté un intérêt particulier à l’aspect légal de la transaction. Il a voulu savoir par exemple si un locataire d’étal a le droit de sous-louer la structure. À cette question, le lord-maire, Aslam Hossenally, a répondu par la négative.
Les conseillers se sont également intéressés à l’accusation qui a été logée en Cour contre une habitante de La Tour-Koenig, une des responsables du syndic de ces appartements de la NHDC. Cette femme a osé rapporter aux autorités compétentes la présence d’un entrepreneur utilisant un tricycle pour faire son commerce. C’est elle qui devra répondre en cour : elle est accusée de construction illégale, alors qu’en fait elle aurait agi au nom du syndic pour aménager un dépôt pour que les habitants y viennent déposer leurs ordures ménagères. Pour le conseiller Hureeram, cela relève de la persécution.

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