Mauricienne tuée à Londres : prison à vie pour son ex-époux

La cour s’est prononcée ce vendredi 29 novembre : Ramanodge Unmathallegadoo a écopé d’une peine de prison à vie, soit d’au moins 33 ans.

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Le vendredi 22 novembre, Ramanodge Unmathallegadoo, âgé de 51 ans, a été reconnu coupable d’avoir tué son ex-épouse enceinte, Sana Muhammad, une Mauricienne de 35 ans, à l’arbalète à Londres en 2018.

La cour a rejeté l’appel de l’accusé et l’a déclaré coupable de meurtre après quatre heures de délibérations. Le juge Mark Lucraft a déclaré qu’il s’agissait d’une « attaque brutale » et que sans la présence des enfants de Muhammad, il aurait aussi tué son nouveau mari, rapporte la presse anglaise.

Pour rappel, les faits se sont déroulés le 12 novembre 2018. Armé de deux arbalètes, d’un couteau, de ruban adhésif, de câbles et d’un marteau, Unmathallegadoo s’était rendu au domicile de la Mauricienne.

L’accusée avait fait irruption dans la maison de la victime et avait tiré une flèche dans son abdomen. La mère de cinq enfants a subi des blessures internes et est décédée pendant qu’elle donnait naissance à son fils par césarienne.

Sana Muhammad, la victime

Le tribunal a également découvert que la victime avait été engagée dans un mariage arrangé à Maurice alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans et que son époux avait 30 ans à l’époque.

Leur relation a pris fin en 2012, suite à un autre incident où Unmathallegadoo avait essayé de dévisager sa femme avec des couteaux. Ce dernier avait reçu un ordre de la cour l’interdisant de s’approcher à moins de 100 mètres de la maison de la victime à Ilford, dans l’est de Londres. L’ordonnance interdisait également à Unmathallegadoo de contacter son ex-femme et il ne devait pas la menacer ou l’intimider, elle et leurs trois enfants. L’ordre était toujours en vigueur au moment du meurtre.

« Elle était mon âme soeur, ma meilleure amie, ma femme, ma compagne et tout ce que j’avais”, a fait ressortir Imtiaz Muhammad, l’époux actuel de la victime.

 « J’ai toujours traité Ramanodge comme mon propre fils, j’ai toujours pensé à lui et à son bien-être après la séparation. Cela m’apporte tant de douleur de savoir qu’il pourrait être capable de quelque chose d’aussi odieux et calculé. Je ne peux pas lui pardonner », a ajouté de son côté  Ellemah Sutharamandoo, la mère de Sana Muhammad.

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