MAURITIUS DUTY FREE PARADISE SHOP : Insultée par le CEO, une employée fait une syncope

Malgré les doléances et dénonciations, la situation malsaine perdure à la Mauritius Duty Free Paradise Shop (MDFPS). “Après le calme, c’est la tempête”, disent les employés, déplorant être victimes de pression insoutenable de la part du CEO de la compagnie, Simo Carvevìc. Si bien que mercredi dernier, une employée, insultée par le CEO, a fait une syncope. L’affaire a été rapportée au ministère du Travail.
L’ambiance de terreur dont faisaient état plusieurs employés dans les colonnes de Week-End il y a quelques mois est à nouveau à l’ordre du jour à la MDFPS. Les employés montent à nouveau au créneau pour dénoncer “les méthodes de dictateur” dont userait leur CEO envers eux. La goutte d’eau qui fait déborder le vase : il s’en serait pris  mercredi dernier à une employée qui a fait une crise de panique et ensuite une syncope. Selon les informations recueillies, cette employée, qui souffre d’une maladie rénale chronique, était affectée lors de son shitf de nuit dans une des boutiques Luxury de la MDFPS.
Si aucune chaise n’est disponible pour les employés qui n’ont pas le droit de s’asseoir dans les boutiques durant les heures de travail, même s’il n’y a aucun passager, des sièges sont disponibles pour la clientèle. Or, selon les témoins, vers 20h, cette employée a été surprise par le CEO lui-même en train de s’asseoir sur un des sièges pour les clients. Furieux, le CEO l’aurait insultée, ne voulant écouter aucune explication et surtout pas comprendre qu’elle souffre d’une maladie chronique dont toute la compagnie est au courant, et encore moins entendre qu’elle s’est permis une minute de repos étant donné qu’il n’y avait aucun client dans la boutique.
Le CEO aurait appelé le supervisor pour donner un sévère avertissement à cette employée. Et là encore, selon les témoins, en dépit des explications du superviseur, au courant de la maladie de cette employée, le CEO n’a rien voulu entendre. Face à cette situation, l’employée a fait un malaise. Immobilisée par des douleurs au rein, son époux a dû venir la récupérer avec une chaise roulante de toute urgence. L’affaire a été référée à un homme de loi et au ministère du Travail.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -