MEDPOINT — PRAVIND JUGNAUTH : « Mes droits doivent être respectés »

Convoqué par l’ICAC pour venir compléter son interrogatoire dans l’affaire MedPoint, Pravind Jugnauth a décidé de ne pas s’y rendre. A la place, il a fait parvenir une lettre à l’instance de la prévention contre la corruption par le biais de son avoué, Me Girish Nunkoo. Il y fait mention de ses droits constitutionnels, lequels, dit-il, doivent être respectés.
Lors d’un point de presse tenu hier après-midi au siège du MSM, le leader du parti a remis aux journalistes une copie de la lettre envoyée à l’ICAC par Me Nunkoo. Dans celle-ci, Pravind Jugnauth fait état de la chronologie des étapes ayant marqué l’affaire. Le procès a été logé le 3 octobre 2011. Dans sa plainte, le leader du MSM et ancien ministre des Finances réclame que la Cour émette un ordre afin que tous les documents, y compris les Cabinet Papers, relatifs à l’acquisition par le gouvernement de l’ancienne clinique MedPoint, pour en faire un hôpital gériatrique, lui soient remis.
M. Jugnauth rappelle que toute personne accusée d’avoir commis un délit d’ordre criminel a le droit constitutionnel de pouvoir consulter de tels documents, et ce afin de lui permettre de préparer sa défense.
« Au départ, la partie adverse, en l’occurrence le secrétaire du Cabinet et l’ICAC, m’ont demandé des précisions (particulars) que j’ai fournies. Alors que le moment était venu pour eux de soumettre leur défense, ils ont trouvé autre chose. Les défendeurs réclament que je reformule mes réponses à leurs questions », affirme le plaignant. Ce qui a été soumis le 16 octobre dernier. Et l’affaire a cette fois été fixée au 6 novembre prochain pour qu’il fasse connaître sa position. « Instead of awaiting for our stand to be communicated to the Court on 06/11/2012 you have requested our client to attend ICAC ‘for the purposes of diligent completion of the enquiry’ », écrit Me Nunkoo.
Pravind Jugnauth résume la situation : selon lui, si Navin Ramgoolam tarde à soumettre sa défense, c’est « parce qu’il sait que la vérité éclatera, étant donné qu’il sait ce qui s’est produit lors des discussions qui ont eu lieu » au Conseil des ministres.

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