Message du nouvel an en deux temps du PM: Un coup de griffe à SAJ et un clin d’oeil aux jeunes et aux aînés

Le message du Nouvel An du Premier ministre, Navin Ramgoolam, diffusé dans la soirée du 1er janvier, d’une vingtaine de minutes, se tient en deux temps, soit un coup de griffe à l’ancien président de la République, sir Anerood Jugnauth, son challenger direct sur le plan politique dans la conjoncture, et un clin d’oeil aux jeunes et aux aînés. Il a mis l’accent sur la stabilité politique et l’harmonie de la société.  Il a également saisi l’occasion pour annoncer l’entrée en vigueur en février prochain du permis à point.
Tout au long de son intervention le 1er janvier, le Premier ministre a voulu se montrer rassurant sur le plan politique en s’évertuant d’écarter toute velléité d’élections générales anticipées dans la conjoncture. Il s’est félicité des « avancées sur le plan démocratique » avec une première sur le plan de la participation féminine aux élections régionales et également au sujet de la tenue de ces mêmes élections en 2012 en parlant de « démocratie vivante ».
Navin Ramgoolam n’a pas manqué de tirer à boulets rouges contre l’ancien président de la République en soutenant que « nou bizin laisse bann institutions fonctionné dans la sérénité ». Il ajoute que depuis le départ de sir Anerood du Réduit, la République a retrouvé la sérénité.
Les autres points forts du message de Navin Ramgoolam pour le Nouvel An portent sur l’hommage à la contribution des aînés au développement du pays et à l’importance de la jeunesse pour l’avenir du pays. Il s’est également appuyé sur le paiement de Rs 4,6 milliards au titre du PRB malgré la conjoncture économique internationale. Il a également annoncé l’introduction effective du permis à points pour février, la mise en pratique des recommandations des Singapouriens dans la restructuration du secteur de l’eau et le maintien de la pression au sujet de la souveraineté de Maurice sur les Chagos. Il s’est dit convaincu qu’il ne devrait pas y avoir d’écart entre Maurice, Rodrigues et Agaléga.

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