Metro Express : 2 ponts à Barkly

Metro Express Ltd a déposé une nouvelle requête en Cour suprême, demandant l’autorisation de construire deux ponts à Barkly, soit sur la rivière Belle-Eau, dans le cadre des travaux du métro. Une démarche légale impérative car tous les travaux effectués au niveau des rivières ou cours d’eau requièrent l’aval de la Cour suprême, selon l’article 25 (1) de la Rivers and Canal Act de 1863.

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La demande de Metro Express Ltd est adressée aux ministères de l’Agroindustrie et de la Sécurité alimentaire, de la Santé, de l’Énergie et des Services publics et la Central Water Authority. Dans sa demande, Metro Express Ltd soutient qu’elle prendra « toutes les précautions nécessaires » pour éviter le déversement des déchets dans la rivière lors des travaux. La structure qui sera érigée fera 248,75 m de long et 10 m de large.

La structure sera renforcée par dix colonnes en béton d’un diamètre de 2,5 m et d’une hauteur de 3 à 24 m. Une décision sur la demande de Metro Express Ltd sera connue prochainement. Dans le cadre des travaux pour ce projet d’envergure, confié à la firme indienne Larsen and Toubro, qui débute avec la phase de Port-Louis à Rose-Hill, Metro Express Ltd avait obtenu l’autorisation de la Cour suprême, le 7 mai dernier, de construire un pont à Grande-Rivière- Nord-Ouest. Les travaux dureront 13 mois. Le tracé de Port-Louis à Rose-Hill devrait être achevé en septembre 2019. Entre-temps, avec la progression des travaux sur la nationale par rapport à la construction du “flyover” de Decaën et de la partie surélevée du Metro- Express entre La-Butte et Le Caudan Waterfront, de nouvelles dispositions sont en vigueur depuis lundi à la gare Victoria.

Ainsi, l’arrêt pour les autobus desservant la région de Rivière-Noire, notamment Albion, Bambous, Médine, Flic-en-Flac et Baie-du-Cap de même que Pointe-aux-Sables, a été déplacé en amont de l’autoroute. Ce changement a été rendu nécessaire pour permettre d’autres travaux accessoires. Toutefois, les arrangements dénotent une absence totale de planification. Ainsi, des parapets, installés il y a une semaine sur cette partie de la nationale, ont dû être enlevés et posés sur le côté afin de permettre le débarquement et l’embarquement des passagers. Ensuite, l’accès à cet arrêt de bus, l’un des plus importants pour ces lignes d’autobus, constitue un parcours à risque pour les usagers, notamment à la tombée de la nuit.

L’aspect positif de ce déplacement est que les autobus individuels, notamment ceux desservant la ligne No 123, ne peuvent plus attendre à cet arrêt plus de dix minutes, juste après le départ de la Place d’Immigration. Désormais, tout arrêt prolongé a pour conséquences des embouteillages à ce point névralgique de la sortie sud de la capitale.

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