MEURTRE DE SA CONCUBINE : Sanjeev Ramessur plaide coupable sous une charge réduite de “manslaughter”

Le procès de Sanjeev Ramessur, chauffeur de taxi de profession, s’est ouvert devant les Assises ce matin. Ce dernier, qui a plaidé coupable sous une charge de “manslaughter” (meurtre sans préméditation), est accusé d’avoir étranglé sa concubine Sunita Naiko car ne pouvant de faire à l’idée qu’elle voyait d’autres hommes.
Sanjeev Ramessur avait consigné quatre dépositions à la police après avoir été arrêté pour le meurtre de sa concubine, le 17 février 2012. Dans ses dépositions, lues par le sergent Venkatachellum, de la CID de Rose-Hill, Sanjeev Ramessur relate qu’il avait quitté sa femme et son enfant pour partir vivre avec Sunita Naiko, une veuve ayant deux enfants, dans un morcellement à route Bassin, Quatre-Bornes. Sanjeev Ramessur soutient qu’au départ tout ce passait pour le mieux. Toutefois, sept mois avant le drame, sa relation avec sa concubine était devenue tendue, le couple ne cessant de se disputer du fait que l’accusé avait eu vent que sa compagne voyait d’autres hommes. Mais en tentant un jour d’aborder ce sujet avec elle, cette dernière lui aurait alors répondu : « Si mo ena kiken, sa pa pou fer twa narien. » Depuis ce jour-là, Sanjeev Ramessur n’arrivait plus à se sortir de la tête que sa concubine lui était infidèle. Le 17 février 2012, au domicile de la victime, Sanjeev Ramessur a alors commis l’irréparable en étranglant sa compagne, d’abord à l’aide de ses mains, ensuite en utilisant la serviette dans laquelle sa concubine s’était enveloppé le corps. Ensuite, l’accusé a plongé la tête de la victime dans un seau d’eau pour s’assurer qu’elle ne respirait plus.
L’accusé a exprimé des remords à la police, soutenant « si mo ti bien avec li, zame sa ti pou arrive ». La Western Division de la CID n’avait pas eu grand mal à appréhender le suspect, qui s’était caché au domicile de sa soeur avant même la découverte du corps de Sunita Naiko. Après un interrogatoire serré, le chauffeur de taxi était passé aux aveux, expliquant avoir agi par jalousie.?Sunita Naiko avait été retrouvée à son domicile, Route Bassin, à Quatre-Bornes, la tête dans un seau d’eau et une serviette enroulée autour du cou. L’autopsie effectuée par le Principal Police Medical Officer, le Dr Maxwell Monvoisin, avait alors attribué le décès à une « ligature strangulation ».

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