MEURTRE DE SIMON NELSON: Sa belle-soeur l’a rencontré le matin du drame

L’enquête menée par la Criminal Investigation Division (CID) de Curepipe sur le meurtre de Simon Nelson (76 ans) à cité Malherbes lundi s’oriente vers la thèse de la vengeance. La soeur de la défunte épouse de la victime, Marie Ivy Lafalaise, 64 ans, arrêtée et inculpée sous une accusation provisoire de meurtre au tribunal de Curepipe, a avoué aux enquêteurs qu’elle entretenait une relation intime avec la victime. Mais, elle nie toute implication dans la mort de Simon Nelson.
Les enquêteurs ont obtenu des informations selon lesquelles sous son apparence d’« homme sans histoires », comme décrit par ses proches, le septuagénaire était en fait un « charmeur ». Les coupures sur ses parties intimes, notamment, mènent la police à penser que c’est une histoire de coucherie qui a mené à sa mort. Lors de son interrogatoire, Marie Ivy Lafalaise, qui habite à quelques pas de son beau-frère, explique qu’elle le rencontrait chaque matin pour lui donner son thé. Depuis la mort de sa soeur, il y a cinq ans, elle s’est rapprochée de Simon Nelson et ils ont fini par avoir une liaison. Cependant, Marie Ivy Lafalaise a avancé que le septuagénaire rencontrait également d’autres femmes. Elle a déclaré à la police avoir rencontré la victime dimanche après-midi, mais, Simon Nelson n’était pas de bonne humeur. Elle a quitté sa maison en le laissant dans son coin. « C’est la dernière fois que je l’ai vu vivant », dit-elle. Cependant, les enquêteurs ont noté certaines incohérences dans sa version des faits, et elle sera à nouveau interrogée ce mercredi.
Les limiers ont également entendu deux voisins du septuagénaire dont une femme. Au cours d’une perquisition chez elle, ils ont découvert un tissu taché de sang, qui a été envoyé pour analyse au Forensic Science Laboratory (FSL). Cependant, la femme a déclaré que le sang provient de ses menstruations. Elle a insisté qu’elle n’était pas proche de Simon Nelson. De son côté, le petit-fils de la victime, âgé d’une vingtaine d’années, a été appelé à fournir des compléments d’informations. Il a expliqué qu’il l’a rencontré dimanche et que depuis, il ne l’a pas vu. Il habite à l’étage, tandis que le septuagénaire vivait seul au rez-de-chaussée. Comme il devait sortir dans la journée, il a appelé son grand-père pour l’informer, mais ce dernier n’a pas répondu. Croyant qu’il dormait, il ne l’a pas dérangé. C’est en rentrant de son travail dimanche soir qu’il a découvert le corps à moitié nu de Simon Nelson dans son lit, des coupures aux parties intimes, et du sang sur le matelas. L’autopsie pratiquée par le Dr Maxwell Monvoisin a attribué le décès à une exsanguination due aux blessures aux parties génitales. Par ailleurs, des éléments du Scene of Crime Office (SOCO) ont inspecté un terrain en friche dans la région à la recherche de l’arme du crime, mais sans succès.

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