MEURTRE DE SON ÉPOUSE : Jean Richard Vincent George plaide coupable

Le procès intenté à Jean Richard Vincent George pour le meurtre de son épouse handicapée Marie Brigitte, qui était alors âgée de 52 ans, s’est ouvert devant les Assises hier. Il a plaidé coupable d’une charge d’homicide involontaire.
Lors du procès présidé par le juge Gaytree Jugessur-Manna, plusieurs témoins ont déposé. Le Chief Police Medical Officer, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, qui avait pratiqué l’autopsie, a révélé en Cour que la victime avait déjà des blessures qui remontaient à quelques jours avant le crime. Me Bernard Marie a été commis d’office pour le défendre Jean Richard Vincent George alors que la Poursuite est représentée par Me Asha Egan-Ramano.
Jean Richard Vincent George, un habitant de Palma, Quatre-Bornes, est accusé d’avoir battu à mort son épouse le 19 octobre 2010. Ce jour-là, la victime était chez elle quand son époux est rentré ivre. À un moment, il s’est mis à l’appeler. Son appareil auditif étant défectueux, la victime n’a rien entendu. C’est là que Jean Richard Vincent George s’est mis en colère et a commencé à lui donner des coups de poing avant d’utiliser un marteau. Après l’agression, elle avait été transportée à l’hôpital où elle a rendu l’âme après quelques jours. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, qui avait pratiqué l’autopsie, a attribué la cause du décès à une péritonite, une inflammation très grave qui peut être causée par des infections ou le déversement du contenu intestinal dans l’abdomen. Le médecin légiste a soutenu que la victime avait reçu des coups violents à l’abdomen qui auraient pu causer ces complications. La victime portait aussi des blessures sur d’autres parties du corps, notamment à la tête, aux épaules, aux genoux et aux hanches. Le Dr Gungadin avait en outre noté qu’elle avait des points de suture à plusieurs endroits dans son intestin. Selon les médecins, ces blessures dataient de quelques jours avant le crime.
Le médecin qui avait examiné la victime lorsqu’elle avait été admise à l’hôpital, le Dr Kinoo, a déclaré en Cour qu’elle était arrivée dans un état de semi-conscience et avait soutenu que c’est son époux qui l’avait mis dans un tel état. À première vue, le médecin avait décelé une énorme perforation dans son abdomen. D’autres examens avaient été effectués mais Marie Brigitte Vincent George avait succombé à ses blessures après quelques jours. D’autres témoins, notamment des Court Officers ainsi que les enquêteurs, ont été entendus hier. Le procès devrait prendre fin aujourd’hui.

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