MFPWA VIDYA CHARAN (directrice exécutive) : « Quel avenir voulons-nous pour Maurice ? »

À la municipalité de Vacoas-Phoenix, à l’occasion d’une activité marquant la Journée internationale de la Femme fin de la semaine dernière, la directrice exécutive de la Mauritius Family Planning and Welfare Association (MFPWA), Vidya Charan, s’est interrogée sur l’avenir de Maurice en se référant au faible taux de la fertilité des femmes, au vieillissement de la population, aux abus sexuels, aux violences domestiques, ainsi qu’à la hausse des infections de la voie reproductive, des cancers et des maladies non transmissibles, « largement influencés par les médias sociaux avec l’aide de la révolution informatique ».
À la municipalité de Vacoas-Phoenix, à l’occasion d’une activité marquant la Journée internationale de la Femme fin de la semaine dernière, la directrice exécutive de la Mauritius Family Planning and Welfare Association (MFPWA), Vidya Charan, s’est interrogée sur l’avenir de Maurice en se référant au faible taux de la fertilité des femmes, au vieillissement de la population, aux abus sexuels, aux violences domestiques, ainsi qu’à la hausse des infections de la voie reproductive, des cancers et des maladies non transmissibles, « largement influencés par les médias sociaux avec l’aide de la révolution informatique ».
« Dans quel type de société voulons-nous vivre ? Sommes-nous en train d’encourager l’individualisme ou une société où nous pouvons vivre en paix, libre des agressions, une société juste où règnent la justice et l’égalité ? » s’est-elle interrogée. Selon elle, l’égalité et l’équité ne pourront être atteints en reconnaissant simplement la contribution des femmes « comme un outil de propagande politique ». Et d’estimer que « c’est pourquoi nous devons montrer la réussite des femmes ainsi que l’espace et l’environnement dont elles ont besoin afin qu’elles puissent développer leur potentiel ».
Selon la directrice exécutive de la MFPWA, il faut revoir les mécanismes qui considèrent les femmes en quantité seulement. « Il faut aussi une représentation de qualité dans les différentes sphères de la vie », a-t-elle déclaré. Vidya Charan rappelle que la MFPWA rend hommage aux femmes et aux hommes qui croient en l’autonomisation des femmes, en une société juste et stable où les hommes doivent jouer leur rôle et dénoncer les injustices commises à l’égard des femmes.
Pour l’ambassadrice des États-Unis à Maurice, Shari Villarosa, beaucoup de filles et de femmes à travers le monde sont victimes de violences. « Chacun d’entre nous a l’obligation de faire tout ce qui est en notre pouvoir afin de faire cesser cette violence, d’où qu’elle vienne », a-t-elle déclaré. Mais dans le même temps, estime-t-elle, « nous devons nous rappeler les différentes façons où les femmes font une différence positive, même dans les plus difficiles des circonstances ». Selon elle, des femmes luttent, aux périls de leur vie, contre la pauvreté, la discrimination et la violence pour que leur famille et leur communauté puissent vivre dans de meilleures conditions. Ces « femmes-courage » sont d’ailleurs récompensées chaque année par les Etats-Unis. Et de citer les noms de Majd Chourbaji, qui a consacré sa vie à défendre les droits humains, des détenues en Syrie et de Marie-Claire Tchecola, une infirmière travaillant sur le front en pleine crise d’Ebola en Guinée. « Vous aussi, vous pouvez devenir des agents du changement. La stabilité globale, la paix et la prospérité dépendent des droits des filles et des femmes à travers le monde », a-t-elle conclu.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -