MINI-AMENDEMENT : C’est une farce, a déclaré Cehl Meeah

Celh Meeah déplore que ni lui, ni Xavier-Luc Duval, ni Pravind Jugnauth – « qui sommes pourtant des parlementaires » –, n’aient été invités à participer aux discussions autour de cette question, « alor ki dimounn deor kouma Sithanen finn partisipe ».
Le leader du Front Solidarité Mauricien (FSM) Cehl Meah a, lors d’une conférence de presse ce matin, déclaré que le mini-amendement à la Constitution proposé par le Premier ministre, Navin Ramgoolam, est « une farce ». Et de lancer : « Its a face-saving device towards the United Nations and on the international scene. »
Celh Meah se dit « peiné » lorsqu’il entend parler « d’obligations » envers les Nations-Unies. « Ces personnes oublient que cette même organisation internationale agit à géométrie variable dans le monde. Elle reste silencieuse lorsque des bombes tombent sur les Palestiniens, ne dit rien sur l’expulsion des Chagossiens de leurs îles, de même que sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Pourquoi devons-nous obéir aux Nations-Unies ? Pe dip lepep e pe fer zefor pou elimin sistem best loser de fason degize », a-t-il affirmé.
S’agissant des discussions sur le projet de mini-amendement, le leader du FSM a déploré le fait que ni lui, ni Xavier-Luc Duval, ni même Pravind Jugnauth, qui sont des parlementaires et leader de leur parti, n’aient été invités à participer aux discussions autour de cette question « alor ki dimoun deor kouma Rama Sithanen fin partisipe ».
« Ils m’ont appelé pour venir voter, mais pas pour discuter du projet », a-t-il ajouté. Celh Meah s’est aussi dit contre la “party line” adoptée par les différents partis politiques sur cette « question cruciale », estimant qu’il « ne faut pas agir comme un dictateur au sein des partis » politiques. « Il faut laisser les parlementaires libres, comme moi je suis libre, et je parlerai librement », a-t-il fait ressortir.
Dans un autre ordre d’idées, Cehl Meah a aussi affirmé que les tractations entre le leader du Ptr et celui du MMM « se poursuivent » avec la question d’alliance « on again ». Il s’est demandé si Paul Bérenger ne serait pas en train de revivre « le même cauchemar » qu’en 2010 lorsqu’il s’attendait à une alliance Ptr/MMM, qui ne se sera finalement pas concrétisée. « En ce moment même, la police secrète indienne se trouve à Maurice et a rencontré sir Anerood Jugnauth et le Premier ministre. Eski Parlman pe disoud apre mini-amandman la ? », s’est-il demandé.

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