MISE EN DEMEURE—EMPLOYÉS DU MOH: La SOEF réclame la mise au rancart du Stand-by Bank Scheme

La State and Other Employees Federation (SOEF) a fait servir une mise en demeure au ministère de la Fonction publique et des Réformes administratives dans laquelle elle réclame la mise au rancart du Stand-by Bank Scheme. Selon la plaignante, ce plan ne sert pas les intérêts des Attendants et d’autres grades d’employés du ministère de la Santé (MoH).
Dans sa mise en demeure, rédigée par son avoué, Me Theyvarajen Ponumbalum, la fédération affirme qu’après la publication du rapport du PRB 2012, le gouvernement a institué la Errors, Omissions and Anomalies Commission (OEAC), dont les recommandations ont causé ce qu’elle considère être un « public outcry » parmi les fonctionnaires, ce qui a nécessité plusieurs demandes de la part de différentes catégories d’employés et des syndicats, dont certaines sont toujours en suspens.
Parmi les demandes faites, il y a celle qui émane des Attendants et d’autres grades d’employés des services hospitaliers, après laquelle l’EIAC a recommandé l’introduction d’un Stand-by Bank Scheme à l’intention des Attendants. Mais, soutient la SOEF, « should you (le ministère de la Fonction publique) proceed with the implementation of the Stand-by Bank Scheme, irreperable prejudice will be caused to serving staff and Attendants in the hospital services and several classes of employees will be created, causing demotivation and unfairness ».
Vers le 15 juillet 2013, la Government Services Employees Association a envoyé une pétition au ministère au nom des employés concernés, c’est-à-dire les Attendants, Senior Attendants et les Ward Assistants, lui demandant de ne pas aller de l’avant avec le plan préconisé parce que depuis une dizaine d’années, il y a un manque d’Attendants dans les services hospitaliers et qu’il y a eu très peu de recrutement.
Pour pallier au manque de main-d’oeuvre, le ministère a eu recours au paiement d’heures supplémentaires afin d’assurer un service 24/7 dans les hôpitaux. Ce qui fait que les employés, considère la fédération, ont à travailler le même surplus d’heures mais avec une réduction drastique de compensation financière.
De plus, le recours à d’anciens employés déjà retraités ont pour effet d’augmenter le travail des employés toujours dans le service. Cette situation débouche, dit encore la mise en demeure, sur la création de différentes catégories d’employés jouissant d’un traitement différent.
La fédération menace d’intenter un procès au ministère au cas où il décide d’ignorer la mise en demeure.

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