ML, JUGEMENT DANS L’AFFAIRE MEDPOINT : : “Dire que le DPP peut faire appel n’est pas vrai!” avance Ivan Collendavelloo

Le leader du MSM et nouveau ministre des Finances, Pravind Jugnauth, peut compter sur le soutien indéfectible de ses collègues du Mouvement Liberater. Réunissant la presse hier après la réunion du comité exécutif de son parti, Ivan Collendavelloo est intervenu pour réitérer la confiance et le soutien du parti envers Pravind Jugnauth après le jugement de la Cour suprême dans l’affaire Medpoint. Le leader du ML a qualifié “d’inélégants” les commentaires du leader du MMM et de l’opposition, Paul Bérenger, plus tôt, a l’effet que le DPP détient les pleins pouvoirs pour faire appel suite au jugement rendu.  “Quand Paul Bérenger vient dire que: Aster tou dan lame DPP, ce n’est pas vrai. On peut l’excuser car il ne connaît pas les procédures. Si le DPP veut faire appel, il doit d’abord demander la permission à la Cour suprême. Je pense que le leader du MMM a dit cela pour semer des embrouilles ou par ignorance et incompétence. Comme la Cour suprême, nous au ML nous avons toujours cru en l’innocence de Pravind Jugnauth. La culpabilité qui avait été prononcée contre lui était injuste!”, a fait ressortir Ivan Collendavelloo. Pour ce dernier, les commentaires du leader du PTr, Navin Ramgoolam et ceux de Paul Bérenger relèvent du “délire.” Et de soutenir ses propos: “Zot dir zot pou sanz lalwa POCA. Si zot anvi al kont bann konvansion internasional, zot kapav. Zot lib pou koze. Me nou bizin mazine ki ena enn lalwa internasional ki aplike pou Maurice egalman.”
Auparavant, le ML, qui n’a pas caché sa satisfaction sur le jugement rendu, a rappelé qu’il a toujours soutenu deux des points de droit sur lesquels la Cour suprême s’est prononcée. “En premier lieu, un délit ne peut être commis sans intention, comme l’a estimé la Cour intermédiaire. Tou dimounn ti dakor ki Pravind Jugnauth de bonn fwa, me lakour intermedier ti dir ki so bonn fwa pa ti inportan. J’avais présidé les travaux du comité des Nations Unies sur la rédaction d’une convention internationale contre la corruption en 2002 et tous les membres du comité avaient insisté pour inclure qu’au niveau des droits internationaux, un délit de corruption survient when committed intentionally. Suite à cette convention, nous avons été parmi les premiers au monde, sous le gouvernement MMM/MSM, à rédiger le Prevention of Corruption Act. Nous avions alors fait très attention de ne pas écrire que le délit peut être consommé sans intention! Les législateurs peuvent affirmer le contraire mais dans le cas présent, le législateur ne l’a pas fait et la Cour suprême a suivi l’intention du législateur sur le point de la POCA”, a expliqué le leader du ML. En répondant à une question à la presse, Ivan Collendavelloo a souligné qu’il n’allait pas s’appesantir sur le deuxième point de droit, lequel est particulier à l’affaire, relatif à la question de conflit d’intérêt, et non un point général. D’autre part, le Mouvement Liberater s’est dit heureux du  retour de Pravind Jugnauth au Conseil des ministres et de son entrée au ministère des Finances.

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