MR OCÉAN INDIEN (23 NOVEMBRE) : Richard Albert déplore le manque de soutien du MJS

Ils étaient neuf body-builders mauriciens à mettre le cap sur La Réunion où s’est tenu le concours Mr Océan Indien le samedi 23 novembre et qui a vu une cinquantaine d’athlètes en compétition. Les Mauriciens ont certes réalisé une bonne performance, en s’imposant dans sept catégories, mais Richard Albert, président de la New Body Building Federation (NBBF), déplore ce qu’il appelle le manque de soutien du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Le Mauricien Jérémie Genave, qui a à son actif en 2013 les titres de Mr Indépendance et Mr Port-Louis, une 2e place à Mr Mauritius, s’est imposé à l’île soeur en -85 kg et se classe 4e en toutes catégories derrière les Réunionnais Laurent Rivière, Dimitri Robert et Frédérick Miamar. La compétition a également accueilli le Camerounais Lionel Beyeke, 10e Mr Olympia.
Toutefois, Richard Albert déplore le manque d’aide de la part du MJS en ce qui concerne cette discipline. « Nous avons fait une demande auprès du MJS pour aider uniquement les athlètes financièrement et nous avons par la suite reçu un courrier indiquant que notre demande avait été rejetée. Douze athlètes étaient dans la sélection et seulement neuf ont pu y aller faute d’argent. Cela fait sept ans déjà que je travaille dans ces conditions, sans soutien, alors que le body-building est quand même la base de tous les sports. Le NBBF compte 350 athlètes et je pense qu’il est temps que le ministère ouvre des portes pour les clubs », a-t-il fait ressortir en espérant voir un éventuel changement à l’avenir.
Quoi qu’il en soit, il a tenu à remercier toutes les personnes qui ont apporté une aide financière aux culturistes dans cette démarche. « L’IFBB a couvert les frais pour deux athlètes et la compagnie aérienne Air Mauritius a accordé une réduction de Rs 3 000 sur tous les billets d’avion, ce qui fait que nous avons payé Rs 9 000 pour le voyage au lieu de Rs 12 000. Cette année, j’ai organisé une dizaine de compétitions et je compte me battre aussi longtemps que je le pourrai pour les athlètes », souligne Richard Albert.

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