NATIONAL IDENTITY CARD SCHEME : Pravind Jugnauth accuse Navin Ramgoolam d’avoir mis en route une machinerie infernale

« Navin Ramgoolam ek so gouvernement faciste ena enn motive sinis. La démocratie menacée, elections pu kapav truquée et pe porte atteinte a bann droits fondamental, bann droits constitutionnels ek seki nu apel right to privacy », a soutenu Pravind Jugnauth. Pour lui, tout a été planifié et exécuté par étapes pour en faire une République bananière. Ce sont ses propos tenus lors d’une conférence de presse, hier après-midi, au Sun Trust. 
« C’est une machinerie infernale que Navin Ramgoolam met en place et tout a été planifié et exécuté par étapes », lance Pravind Jugnauth. Rappelant certains faits obscurs: « Ti lance tender en 2009 ek ti recevoir trois l’offres. Bid Evaluation Committee recommander pou allouer contrat à SAGEM ki ti soumette loffre à Rs 300 millions. Navin Ramgoolam ti donn lordre pou arret tout, li decider pou mette linformation biometrix lor nouvo carte au moman kot plisieurs pays ti pe remette en kestion carte identité avek bann applications multiples. » Rappelant qu’après le retour du PM et sans « aucun appel d’offres », « en toute opacité », il décide d’allouer le contrat à une entreprise singapourienne pour un montant de Rs 1,1 milliard. Et aujourd’hui, dit-il, l’on parle de Rs 1,2 milliard et même de Rs 1,5 milliard.  
Et de poursuivre: « Mo finn dire ki finn comploter froideman depi kelkes années déjà. Finne ena bann amendements à Civil Status Act, Data Protection Act ek National Identity Card Act. Et en catimini, finn faire bann amendements à National Identity Card Act dans Finance Act 2009. »
Des changements dangereux de la loi
Une nouvelle définition a été ajoutée à la section 15 (a) de la Finance Act 2009, qui stipule que »biometric information, in relation to an individual, means data about his external characteristics, including his fingerprints. » Et au niveau de la section 15 (c) (ii) de la Finance Act 2009, la section 4 (2) de la National Identity Card Act a été remplacée pour imposer à un individu de « allow his fingerprints and other biometric information about himself to be taken and recorded for the purpose of the identity card. » La section 15 (f) a du Finance Act 2009 amende la section 9 (3) de National Identity Card Act pour augmenter l’amende des offenses qui passent de Rs 10,000 à Rs 100,000 et le terme d’emprisonnement de 6 mois à 5 ans. « Si enn citoyen refise donn so photo ek so lempreinte, li pou paye enn lamende Rs 100,000 et craze 5 ans dan prison », dit Pravind Jugnauth.
La nouvelle section 12 ajoutée au National Identity Card Act (2013) stipule que « The collection and processing of personal data including biometric information shall be subject to the provision of the Data Protection Act. »
En même temps, dit le leader du MSM, le Civil Status Act a été amendé à la section 8 (b) où des particulars enregistrés au Central Population Database (CPD) « such other particulars as may be pescribed. » « Sa kapav nimporte koi. Ek kan nu pren sa ensam avec Section 8 C, nous constaté ki Registrar of Civil Status « shall grant access to the CPD to any Ministry and Government Department in such a manner and to such an extent as may be pescribed. »
« Clairement, se pas juste l’état civil ki pou gagne accès à ça base de données-là. La Police, l’ICAC et même bann ministere kapav gagne accès à bann linformation extrêmement sensib ki concerne enn individu. Kan nu pren tou sa la ensam, nu trouver ki manier machinerie-là finn mett en plas. »
Varmagate: le MSM s’interroge sur le sort de Subash Gobine
La carte, souligne-t-il, contient un « chip » qui sert à inscrire des renseignements de base pour chaque citoyen.  » Sa pu vinn enn instriman politik terrib dan la main enn gouvernman travayis pou fair harceleman, victimisation ek persecution », prévient-il. »Tou kalite dominer ek persecution Ramgoolam pou kapav fer avek linformation ki pou ena lor nouvo carte ideintité. Li bien dangere seki pe rode fer, jiste enn tyran, enn dictater kapav agir de la sorte, ek kit fois acoz samem li felicite Mugabe. » 
Poursuivant dans le même registre, Pravind Jugnauth devait dénoncer que le responsable du dossier Rama Rao était, lors des dernières élections, un agent PTr dans la circonscription no 18.
Au chapitre de la VarmaGate, le leader du MSM a, sur un ton satirique, soutenu que dans cette affaire, il n’y que des accusés. « Qui seront alors les temoins? », se demande-t-il. Il s’est aussi demandé pourquoi Subash Gobine n’a pas encore été interrogé alors que son nom avait été cité par l’ex-chairman de la Mauritius Port Authority (MPA), Maurice Allet.
 

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