NATIONAL ROAD SAFETY COMMISSION – SAJ : « La sécurité routière est une priorité nationale »

Le gouvernement de L’Alliance Lepep compte faire de la sécurité routière « une priorité nationale ». C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre hier après-midi à l’occasion de la première réunion de la commission sur la sécurité routière. À cette occasion, sir Anerood Jugnauth s’est dit déterminé à « prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre le traumatisme laissé par les accidents de la route » car, ajoute-t-il, cette situation « est devenue inacceptable ». Rien que pour la période 2005-2014, le bilan moyen annuel des accidents de la route était de 146 morts et 481 blessés graves. « En sus de la souffrance occasionnée aux victimes et à leurs familles », les accidents de la route ont également une incidence sur l’économie, ayant coûté à l’État autour de Rs 6 milliards en 2015, chiffre tenant compte de l’impact direct et indirect des accidents. Sir Anerood Jugnauth ajoute : « There is also a need to improve our road safety managment capacity. The conclusion of the World Bank in its report on Review of Road Safety Management Capacity in Mauritius, underlined the lack of capacity to efficiently manage the road traffic system, the inadequate road infrastructural facilities, poor road safety communication system and the need for a National Road Safety Strategy and action plan. »
Ce faisant, le Premier ministre compte réduire de 50% le nombre de victimes d’accidents de la route d’ici 2025. « Je suis confiant que d’ici 2018, le pays aura déjà fait d’énormes progrès » et que « la situation sera améliorée », dit-il. Et de conclure : « My piece of advice to each and every Mauritian is a follows : Life don’t have Reset button. Drive safe ! »
Étaient aussi notamment présents à la réunion le ministre des Infrastructures publiques Nando Bodha et Daniel Raymond, Road Safety Coordinator. Pour ce dernier, les objectifs de Maurice en matière de sécurité routière sont réalisables pour autant que l’on mette en place certaines mesures et que l’on revoit notamment le cadre légal. L’expert se réjouit cependant de constater « une réelle volonté politique » d’améliorer la situation.

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