Navin Ramgoolam à Triolet : « Si ou les sa bannla repran pouvwar, pei-la pou fini ! »

Participant à Triolet, hier, à des célébrations marquant le 119e anniversaire de la naissance du « Père de la Nation », le leader du Parti travailliste (PTr), Navin Ramgoolam, a situé l’importance des prochaines élections générales. Elles seront « plus importantes que celles de 1967 pour l’indépendance » du pays. « Zot pou fann kas. Par milyar ki zot finn pran-la, e zot pour servi dan sa eleksion-la ! » a-t-il declaré lors de ce rassemblement organisé par le pandit Sungkur.

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Navin Ramgoolam a allégué qu’un businessman, dont il a cité le nom, « ine aste la kominote pou Rs 60 millions » et que ce dernier à l’intention de « doubler son investissement » lors des prochaines élections générales. « Oule mo dir zot ki li finn dir ? Li dir lontan ou aste enn kreol ek enn boutey divin. Mwa mo finn aste zot ek Rs 60 millions pou zet Ramgoolam. Servi zot lesprit papa ! Kan boug-la pe donn kas, pran so kas apre ou swazir ! » a-t-il lancé.

« Lorsque vous allez voter aux prochaines élections générales, n’allez pas voter pour un vaish, non plus pour un “ravived”, un rajput, un telougou, un tamoul… Mais votez pour un candidat du PTr. (…) Nou ADN li 99,9% parey e isi pe lager lor 0,1% », a-t-il déclaré sous les applaudissements de l’assistance. « Je le dis parce que l’adversaire a signifié son intention de placer des candidats ici afin de diviser l’électorat. Il faut voter dans l’unité et cesser de faire la différence entre nous-même ! », s’est-il appesanti.

Le gouvernement en place a « le pouvoir, l’argent et la MBC », a ajouté l’ancien Premier ministre. « Deux journaux viennent de faire leur apparition pour nous critiquer. Mais l’arme la plus redoutable se trouve entre vos mains. Il s’agit du droit de vote. Il faut s’en servir en pensant à l’avenir de votre pays ! » Et de rappeler que les « fausses accusations » logées contre lui « sont en train de tomber les unes après les autres ». Il devait aussi faire état d’un émissaire qui aurait souhaité mettre un terme aux démêlés entre la famille Jugnauth et lui « à travers un arrangement ». Il lui aurait répondu de « tourner la page » et de « ne plus venir » le voir.

« Je considère que c’est Dieu qui a le pouvoir de donner un jugement. Ce n’est pas à moi de le faire. Vous pouvez faire ce que vous voulez, je n’ai pas l’intention de baisser la tête. C’est pourquoi je fais appel à l’électorat. Il faut savoir comment voter aux prochaines élections générales. C’est pourquoi que je le redis, ces élections seront plus importantes que celles de 1967 », a souligné le leader du PTr.

« Si ou les sa bannla repran pouvwar, pei-la pou fini. Apre lamor latizann, non ? Avan lamor ki bizin donn latizann aster. Pa les zot divise. Pa get kominote. Pa get kast. Touletan monn dir, enn pei, enn nasion, enn destin », a-t-il poursuivi. Il a déclaré que « de nos jours, les gens ne savent plus voter », ajoutant que « les résultats étaient palpables aux dernières élections ». « Les leaders du MMM, du PMSD et du MSM sont au Parlement, sauf celui du PTr, alors que c’est bien ce parti qui a défendu vos intérêts. Dieu vous a donné de l’esprit pour vous en servir. N’écoutez pas maintenant les fausses propagandes ! »

Parlant de la carrière de sir Seewoosagur Ramgoolam. Il devait ainsi souligner que « si un enseignant catholique ne lui avait pas donné la chance d’étudier, peut-être qu’il ne serait jamais devenu le premier Premier ministre de Maurice, peut-être qu’il serait devenu laboureur et moi soudeur ».

Le pandit Sungkur a déclaré de son côté que c’est « grâce à feu sir Seewoosagur Ramgoolam que le pays a obtenu indépendance ». Il devait faire ressortir que, de nos jours, « certains n’hésitent pas à ras manze dimounn à travers la vengeance ».

Plusieurs personnalités avaient fait le déplacement pour l’occasion, dont les dirigeants de la Fédération des temples hindous, l’ancien député Dharam Fokeer, l’ancien député du MMM Dev Hurnam, l’ex-directeur du MES Lucien Finette, l’ancien député Anil Bachoo, le député Arvin Boolell ainsi que plusieurs anciens ambassadeurs et des dirigeants et membres d’associations socioculturelles. Notons aussi que le leader du PTr a été accueilli en fanfare à la résidence du pandit Sungkur. Un certain nombre d’habitants ont tenté de le convaincre de revenir dans cette circonscription. Ce à quoi Navin Ramgoolam a rétorqué : « Tansion, businessman-la revini la ! »

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