NOËL—Consommation Apprendre en s’amusant

Des kits pour fabriquer ses propres bijoux à celui permettant de construire des modèles réduits, en passant par les traditionnels jeux de société, les jouets les plus tendance, cette année, semblent davantage porter à la réflexion. Le point sur les meilleurs produits du genre.
Noël approche à grand pas et les grandes surfaces ne lésinent pas sur les moyens pour attirer leur jeune clientèle, en attestent le contenu des multiples dépliants publicitaires distribués à travers le pays. Et déjà, un constat s’impose : dans sa hote, le Père Noël risque cette année de se la jouer plutôt pédagogique.
Du côté des filles, la créativité est mise à l’honneur, que ce soit pour dessiner, se maquiller, fabriquer ses propres colliers ou encore personnaliser ses vêtements. Les garçons, eux, ne sont pas en reste. Les rayons qui leur sont dédiés regorgent d’idées cadeaux, une bonne partie attisant leur « fibre scientifique », même s’il s’agit avant tout d’apprendre en s’amusant. Au programme : des jeux axés sur la paléontologie, l’archéologie ou la protection de l’écosystème. L’un d’eux, baptisé “Bouder”, permet à l’enfant de construire son propre véhicule, de sorte que celui-ci en comprenne le fonctionnement au fil des étapes. La même logique s’applique à “Dig & Discover”, jeu où l’enfant se glisse dans la peau d’un archéologue ou d’un paléontologue et se met à la recherche du passé. « Les enfants sont curieux. Ce genre de jeux leur permet d’exploiter cette curiosité », explique Mary, employée chez Meem.
Quid des jeux de sociétés ?
Si les jouets stimulant l’intelligence ne manquent pas, d’autres, plus classiques, s’inscrivent dans le même registre, même s’ils visent avant tout à affiner l’esprit logique de l’enfant et lui demande de mettre à profit ses connaissances. Car c’est un fait, s’ils ne sont pas franchement nouveaux, les jeux de sociétés restent une valeur sûre. Les revendeurs sont d’ailleurs unanimes sur la question : ce type de jeux figure parmi les plus demandés. Pour preuve, affirme encore Mary, certains jeux – à l’instar “Des Chiffres et des Lettres”, “Monopoly” ou encore “Mille Bornes” sont en liquidation. « Ce sont les jeux qui partent le plus vite », dit-elle. A ces classiques viennent cette année s’ajouter d’autres jeux de plateaux dérivés d’émissions de télévision, notamment “Kho-Lanta”, “N’oubliez pas les paroles”, “Les Douze Coups de Midi” ou encore “Best of TV and Cinema”.
Plus « high-tech », la nouvelle tablette tactile de Vtech ainsi que le Lexibook – vendus tous les deux chez Meem – font aussi déjà des ravages. La première nommée, d’ailleurs, contient des applications pédagogiques tournant autour de personnages de Walt Disney, le tout sous système Android et une connection Wi-fi dotée d’un contrôle parental. À réserver toutefois aux parents qui en ont les moyens, la tablette – idéale pour les enfants de plus de trois ans – étant vendue à Rs 6 000.
Reste que certains de nos chérubins sont toujours à la recherche de joujoux plus « traditionnels ». Au menu donc : poupées, cuisinières et coiffeuses pour les filles, peluches pour les plus petits, et babyfoot, figurines et hélicoptères téléguidés pour les garçons. Jouets qui, c’est vrai, ont toujours la cote, comme en atteste les devantures de magasins, à l’instar d’Immanuel, à Rose-Hill. Quant à leur qualité, elle variera évidemment selon les enseignes. Anna, gérante chez Immanuel, explique : « Nos jouets proviennent de Chine et de Thaïlande uniquement. Ils sont munis d’une garantie et sont en conformité avec les normes de sécurité. » Mais d’ajouter, dans le même souffle : « Les parents doivent tout de même lire la notice avant d’acheter, histoire de s’assurer que le jouet convienne bien à l’âge de leur enfant. »
Du fait de la variation des critères de qualité, tous les magasins ne visent forcément pas la même clientèle. Ainsi, au Venpin Brothers Co Ltd, à Rose-Hill, les prix des jouets atteignent un maximum de Rs 400 alors qu’ils peuvent atteindre quelquefois les Rs 4 000 chez Immanuel ou encore Rs 8 000 chez Meem, coût dépendant en partie de l’origine des jouets (Asie ou Europe, principalement). Mais aussi, et surtout, du budget des parents.

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