NOMINATION AU CENTRE CARDIAQUE : L’EOT tourne en rond avec l’affaire Sumputh

L’affaire Vijaya Sumputh, appelée une nouvelle fois devant l’Equal Opportunities Tribunal hier, reste en suspens car aucune décision quant à son retrait n’a pu être prise. L’avocat de l’Equal Opportunities Commission a fait valoir que c’est au tribunal de prendre cette décision vu que toutes les parties sont d’accord sur le fait qu’il n’y a pas de « live issue ». Mais le tribunal n’est pas de cet avis et estime que la commission aurait dû avoir le courage de demander le retrait elle-même.
Pendant plus d’une heure, les avocats des deux parties ont mis en avant leurs points sur la nécessité pour le tribunal d’arrêter les procédures. Tous ont mis en avant le fait qu’il n’y avait plus de « live issue » du fait que Vijaya Sumputh a démissionné de son poste de directrice exécutive du centre cardiaque. De même, le board du Trust Fund for Specialised Medical Care a été dissous et son président Vishwamitra Ramjee n’est plus en fonction. Me Carole Green-Jhokoo, Assistant Parliamentary Counsel, représentant le ministre Anil Gayan, a soutenu qu’en Cour suprême, dans une telle situation, il y a arrêt automatique des procédures.
Me Denis Vellien, présidant le tribunal, a lui fait valoir que la juridiction était différente dans le cas de l’EOT. De même, il a indiqué que dans cette affaire, il y avait plusieurs parties concernées et non seulement ceux qui ne sont plus en poste. Il a argué que cela aurait été plus clair si la commission était « bold enough to say we are withdrawing the case ». Me Rishi Pursem, représentant l’EOC, a lui mis en avant le fait que le tribunal n’avait pas d’autres possibilités que l’arrêt des procédures. Ce à quoi Me Vellien a demandé pourquoi il ne le faisait pas lui. Me Pursem a répondu qu’il n’avait pas reçu d’instructions de son client pour cela.
De leur côté, Mes Vikash Rampoortab et Sanjana Sumputh, représentant respectivement le Trust Fund for Specialised Medical Care et Vijaya Sumputh, ont réitéré leurs demandes pour l’arrêt des procédures.
Dans une telle conjoncture, le président de l’EOT a réservé son jugement.

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