“Nous” est un partage

Avez-vous un but dans la vie, sinon un objectif à atteindre en 2020 ? C’est peut-être le moment idéal pour prendre des résolutions, si l’on aborde la nouvelle année du bon pied et avec optimisme. Avoir un état d’esprit positif est sans doute un bon plan pour commencer 2020 de belle manière.

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Être une nation heureuse est, je pense, la meilleure chose que nous puissions nous souhaiter. Nous avons la chance de ne pas vivre dans un pays en guerre civile ou qui crève la dalle. On ne s’en rend pas toujours compte. On ne prend surtout pas le temps d’apprécier la douceur de vivre ici… malgré la corruption, la pauvreté et le trafic de drogues.

On essuie certes un cyclone de temps à autre, mais le ciel bleu finit toujours par nous ramener le sourire. Un sourire qui est sans doute la clé de notre vivre-ensemble, malgré nos différences et nos différends. Cela peut vous paraître banal, mais notre cohabitation est exemplaire. Il est important d’être conscient de notre tolérance.

Je suis à fond pour le mélange des cultures et des origines. S’ouvrir aux autres est tellement enrichissant. Il faudrait sans cesse se le rappeler. C’est aussi important que le respect que nous nous devons les uns aux autres. Encore faut-il savoir accueillir l’autre. Cet autre qui nous ressemble plus qu’on ne le croit.

Mieux se connaître en tant qu’humains devrait être un devoir, à commencer à l’école et à poursuivre toute sa vie. Hélas, les divisions sociales s’immiscent entre nous et nous éloignent, jusqu’au mépris et l’hypocrisie. Il nous faudrait une politique du vivre-ensemble pour réellement construire une conscience nationale durable.

Ceci dit, à ma connaissance, aucun gouvernement ne s’est soucié de renforcer l’idée d’une nation mauricienne. Cette tâche est laissée au gré des cyclones, sinon aux éphémères compétitions sportives “nous” mettant aux prises contre des étrangers. Qui est ce “nous” me demanderez-vous ? C’est vous et moi, unis pour une même cause. Apparemment sans “cause commune”, il n’y aurait pas de “nous”. “Nous” est un partage.

Je reste convaincue que le métissage finira, un jour, par tous nous unir… pour peu de prendre conscience de qui nous sommes. Seul l’amour et le respect perpétueront notre accorité. Aimons-nous les uns les autres. C’est notre seul espoir. Sauf que ce ne sont pas nos politiciens qui tiendront un discours sincèrement fédérateur.

Et quid du Mauricien lui-même ? Combien seraient prêts à s’engager dans une relation amoureuse avec une personne d’une autre religion que la sienne ? S’éloigner du groupe ethnique est parfois nécessaire pour vivre heureux… au Paradis. Aussi est-ce un long cheminement. Écouter son cœur est souvent la seule chose à faire pour aimer et être aimé(e).

Ou alors se résigner. Car la personne aimée peut ne pas vous aimer… du moins pas d’un amour réciproque. Vous ne pouvez pas non plus forcer quelqu’un à vous aimer. Ce n’est jamais simple, mais c’est la vie. On ne sait jamais ce qu’elle nous réserve…

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