NOUVEAU GOUVERNEMENT: Narendranath Gopee souhaite le « ménage » à l’Éducation

La Federation of Civil Service and Other Union  (FCSOU) apprécie la démarche du Premier ministre envers le remaniement des Permanent Secretaries (PS) et Senior Chief Executives (SCE). Toutefois, ses dirigeants disent ne pas comprendre pourquoi ceux du ministère de l’Éducation sont restés en place. Pour Narendranath Gopee, ce secteur « a souffert ces dernières années sous Vasant Bunwaree ». Estimant que les hauts cadres ont été « ses proches collaborateurs», la fédération syndicale juge que ceux-ci doivent également partir. La FCSOU craint surtout que la nouvelle ministre « soit également mal conseillée » par ces mêmes personnes.
« Nous félicitons le Premier ministre pour le “reshuffling” des PS et SCE. Nous regrettons toutefois que deux personnes à l’Éducation, en l’occurrence le Permanent Secretary et le Supervising Officer, soient toujours en poste. Nous connaissons le bilan de ces personnes sous Bunwaree et nous sommes inquiets en sachant qu’elles devront conseiller la nouvelle ministre. À notre avis, il serait mieux de les transférer pour le bien de l’Éducation. » Narendranath Gopee, président de la FCSOU et de la Government Secondary School Teachers, exprime ainsi sa déception après la mise en place du nouveau gouvernement. Ayant eu une rencontre avec la ministre de l’Éducation Leela Devi Dookun-Luchoomun la semaine dernière, il dit apprécier sa considération et son souhait de changer le système. Toutefois, il exprime ses craintes concernant « la lourde responsabilité » qui repose sur elle.
Selon Narendranath Gopee, l’Éducation, avec les secteurs du primaire, du secondaire et du tertiaire, est un « trop grand ministère » et il aurait été mieux de les séparer. Le syndicaliste a profité de la rencontre avec la ministre pour lui faire part des problèmes rencontrés dans les collèges. La discipline a été l’un des sujets à l’agenda. « Les classes d’activité, à notre avis, sont un gaspillage de temps. On aurait pu les utiliser pour inculquer des notions de discipline. » Selon le président de la FCSOU, les enseignants de langues asiatiques auraient pu aider pour cela. « Toutes ces classes de langues asiatiques ont une notion de philosophie. On aurait pu intégrer cette base philosophique dans les classes pour mieux inculquer la discipline. »

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