Un nouvel objet pouvant provenir du MH370 disparu retrouvé à La Réunion

Un habitant de l’île française de La Réunion qui avait découvert en juillet un morceau d’aile du Boeing disparu de la Malaysia Airlines a remis jeudi aux gendarmes un nouvel objet pouvant provenir d’un avion, a-t-il indiqué dimanche à l’AFP.
Alors qu’il faisait son footing jeudi soir, Johnny Bègue a trouvé sur les galets du bord de mer « un morceau d’à peu près 40 centimètres sur 20, de couleur grise en dessous avec une trace bleue dessus. La matière est en nid d’abeille, comme sur l’aile » du vol MH370 qu’il a trouvée il y a près de huit mois alors qu’il était occupé à nettoyer le rivage, a-t-il déclaré.
Le 29 juillet, cet habitant avait découvert sur le littoral est de l’île un morceau d’aile qui reste à ce jour le seul débris identifié avec certitude provenant du vol MH370 de la Malaysia Airlines.
Depuis sa trouvaille, il a pris l’habitude d’inspecter régulièrement le littoral est. « Quand il y a du mauvais temps c’est là qu’il faut bien regarder, la mer rejette beaucoup de choses », a-t-il expliqué.
L’objet lui a paru suffisamment « intrigant » pour être remis à la Brigade de Gendarmerie des Transports aériens (BGTA). « Je n’ai plus de nouvelles depuis », a indiqué M. Bègue.
Cette nouvelle découverte intervient quelques jours après celle d’un morceau d’avion près de la station balnéaire mozambicaine de Vilankulo (sud-est), située à environ 2.100 kilomètres de La Réunion. Ce débris va être examiné en Australie pour déterminer s’il s’agit d’une nouvelle pièce du Boeing 777 disparu il y a presque deux ans.
Ce morceau d’avion d’environ un mètre de long a été exposé jeudi à Maputo, peu avant la publication d’un rapport provisoire d’enquête le 8 mars, deux ans jour pour jour après cette disparition devenue l’un des plus grands mystères de l’aviation civile.
L’appareil de la compagnie malaisienne s’était volatilisé le 8 mars 2014 peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à bord, et se serait abîmé dans l’océan Indien. L’Australie, qui dirige les recherches dans l’océan Indien, devrait conclure d’ici au mois de juillet ses opérations concentrées dans les profondeurs d’une zone délimitée où pourrait se trouver l’épave.

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