Nouvelle-France : une collégienne accuse trois hommes de kidnapping

La Criminal Investigation Division (CID) de Rose-Belle enquête sur un cas allégué de kidnapping dont a été victime une collégienne âgée de 16 ans, mercredi. Dans une plainte déposée au poste de police de Nouvelle France, en présence de son père, 51 ans, la jeune fille a relaté qu’elle avait quitté sa maison à Surinam  pour se rendre à son collège.

- Publicité -

Elle est descendue à un arrêt d’autobus à Nouvelle-France pour prendre un autre bus et regagner son institution. Alors qu’elle était seule, une fourgonnette blanche avec trois inconnus à bord s’est arrêtée à sa hauteur. Selon l’adolescente, elle n’a pas prêté attention au trio qui, sans crier gare, l’a forcée à entrer dans le véhicule.

Les kidnappeurs présumés ont pris la direction de Curepipe, Floréal, avant de la relâcher près d’un centre commercial à Phoenix. Même si elle n’a subi aucune agression, elle dira qu’elle était traumatisée, car elle ignorait les intentions des ravisseurs. Aussitôt libre, elle a pris contact avec son père sur son portable, mais ce dernier n’a pas décroché. Ne sachant pas trop quoi faire, elle est montée à bord d’un autobus de la CNT pour emprunter son trajet habituel vers son collège. Elle devait descendre à la gare Victoria à Port-Louis. Et s’est dirigée directement au poste de police de Line Barracks pour raconter sa mésaventure.

La “Woman Police Constable” (WPC) Lisette l’a emmenée à l’hôpital Jeetoo où elle a été examinée par un médecin. Elle a déclaré à ce dernier qu’un des occupants de la fourgonnette avait tenté d’introduire une seringue contenant une substance inconnue dans sa main gauche, tandis qu’un autre a mélangé une poudre blanche dans sa bouteille d’eau. D’ailleurs, les enquêteurs ont mis sous scellés la bouteille qui a été envoyée pour analyse au Forensic Science Laboratory (FSL).

Même si elle ne portait aucune trace de blessure, le personnel soignant lui a remis une “Form 58”. L’adolescente a été reconduite au poste de police où son père est venu la récupérer. Elle devait préciser n’avoir pu révéler les numéros complets de la plaque d’immatriculation de la fourgonnette, qui était de la marque Toyota. La police de Line Barracks a référé le cas à la CID de Rose-Belle où les enquêteurs comptent visionner les caméras se trouvant sur les lieux pour tirer au clair cette affaire.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -