OISEAU ENDÉMIQUE : Rencontre avec le “Paradise flycatcher”

Réputé pour abriter les antennes du radiotélescope pour l’observation du ciel de l’hémisphère sud depuis 1998, Bras-d’Eau s’était aussi imposé comme un des derniers carrés indigènes de Maurice et depuis deux ans, a été élevé au rang de parc national. Parmi les richesses qu’il recèle, se trouve le Coq des bois ou Paradise flycatcher en anglais, un oiseau endémique de Maurice et de La Réunion.
Le Paradise flycatcher comme son nom l’indique en anglais est un insectivore. Suivi par des chercheurs depuis de nombreuses années, cet oiseau est toujours classé, selon le ministère de l’Agro-industrie sur la liste des « endangered species » et ce en dépit des travaux de conservatoire.
Le Coq des bois est un petit oiseau qui mesure entre quinze et vingt centimètres de long. Le mâle est reconnu à la couleur bleue métallique de sa tête, le rouge orangé de ses ailes et le grisâtre de son corps. La femelle, quant à elle, est moins colorée. Selon la brochure mise à la disposition du public au centre d’interprétation de Bras-d’Eau, il n’est pas rare de croiser l’oiseau lors d’une balade dans le parc. Si d’aucuns estiment qu’il faut un peu de chance pour le voir déployer ses ailes et prendre son envol, puisque le visiteur est déjà accueilli par son chant à l’entrée du parc, le National Parks and Conservation Service (NPCS) conseille « d’être très vigilant » car l’oiseau est petit et discret.
L’unique sentier surnommé le Coq des bois fait 5 kilomètres en aller-retour depuis le centre d’interprétation. Les chances de voir le coq des bois est le même tout le long du parcours. Le visiteur peut aussi à cette occasion rencontrer d’autres oiseaux. Pour profiter au maximum de ses richesses, il est conseillé de faire la balade en silence et d’être attentif à cette nature. Dans la brochure officielle du NPCS, il est fortement recommandé d’éviter « les musiques intempestives et les cris qui perturbent la vie sauvage dans le parc ».
Pour la balade dans le parc, il est conseillé de porter de bonnes chaussures de marche, des vêtements longs, et de s’enduire de crème anti-moustique et solaire surtout en été et d’apporter au moins un litre d’eau par personne. Des jumelles permettent de mieux observer les joyaux vivants du parc. Le NPCS recommande aussi aux visiteurs de ne pas s’aventurer en debors du sentier balisé et de garder sur soi une trousse de premiers secours. L’accès au parc est possible de Poste-Lafayette, Roches-Noires et Poste-de-Flacq.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -