OLIVIER PESLIER (FRANCE) : Jockey d’élite mondiale

Oliver Peslier est, à juste titre, considéré comme l’un des meilleurs jockeys de la planète. Le Français, né à Château-Gontier, a roulé sa bosse un peu partout dans le monde, non sans avoir presque tout rafler sur son passage. Il a notamment exercé en France tout d’abord, mais également aux Emirats Arabes Unis, en Italie, en Irlande, aux Etats-Unis, à Hong-Kong, en Allemagne, au Japon et au Royaume-Uni. Présent pour la cinquième fois à notre rendez-vous international, inutile de rappeler que le principal concerné sera à surveiller comme le lait sur le feu.  
Né le 12 janvier 1973, Peslier, 40 ans, compte plus de 2600 victoires, dont une centaine de Groupe. Il a commencé à s’exercer avec les poneys avant d’aller faire ses premières armes chez les entraîneurs Patrick Biancone et Nicolas Clément. La suite on la connaît : il détient le plus beau palmarès des jockeys français en exercice. Quatre Cravaches d’Or en France (1996, 1997, 1999 et 2000) et quatre Prix de l’Arc de Triomphe (Helissio (1996), Peintre Célèbre (1997), Sagamix (1998), Solemia (2012)) ornent ainsi sa vitrine des trophées.
Outre-mer, ses exploits furent tout aussi remarquables : quatre succès dans des épreuves de la Breeders’ Cup aux Etats-Unis, deux Japan Cup et une victoire dans le Derby d’Epsom (Angleterre). Pour l’heure, seuls le Prix de Diane et les King George Stakes manquent à son palmarès. Sa carrière devait atteindre son paroxysme lorsque les dessinateurs au Pays du Soleil Levant ont fait de lui un héros de mangas, où des cartes bancaires et des poupées sont à son effigie.
Mais encore, Olivier Peslier associe son image à un champagne nommé Prat & Peslier. Le champagne a notamment été l’un des sponsors du Gucci Masters en 2011.
Interrogé sur son statut de globe-trotter, il devait répondre qu’il « adorait les voyages, et puis on apprend beaucoup… A tous les niveaux. On découvre aussi d’autres ambiances, sur les hippodromes. »
Amateur de Paint-ball depuis 1992, le Français dit ne pas vouloir quitter le giron d’aussitôt. Ce, bien qu’il soit à l’abri financièrement.
«  J’aime monter et j’aime gagner. Et puis, si j’arrêtais, je ferais quoi ? Non. J’ai trop la passion, la hargne… Je n’envisage pas un instant de ranger mes bottes », a t-il soutenu.
Durant son séjour chez nous, le Français compte bien accumuler des victoires, tout en contemplant la beauté de nos plages et déguster nos plats mauriciens.  

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