OMAZ KAYA : Sant seggae

C’est dans la bonne humeur, au bon son du seggae et du reggae roots que s’est déroulé ce rassemblement musical qui avait pour but d’honorer la mémoire de Kaya quinze ans après sa disparition. Plusieurs artistes pour reprendre ses morceaux et rappeler ses messages, l’héritage de Kaya brille encore dans les coeurs.
Samedi soir, après une entrée en matière assurée par les membres de Revelation Nayabhingi Order, c’est Jah Wess qui a ouvert le bal musical par une reprise de Sant lamour. Nous avons alors eu droit à une version plutôt originale qui s’est surtout démarquée par un grain de voix assez intéressant. D’autres titres ont enchaîné, ponctués des messages sur la politique à Maurice, par exemple, que le chanteur a souhaité adresser au public. Bien que peu nombreux, celui-ci est entré sans aucune difficulté dans l’ambiance.
C’est dans ce même esprit que l’assistance a participé au concert ; en reprenant les chansons de Kaya avec les chanteurs présents. Ces derniers ont aussi repris quelques-unes de leurs propres compositions.
Que ce soit Natir Samarel, Dagger Kkila, le groupe Israelite et les autres, ils ont dignement rendu hommage à Kaya, sous le regard de la veuve de celui-ci, Véronique Dalida Topize. Invitée sur scène, cette dernière n’a cessé de faire ressortir à quel point elle était émue à chaque fois qu’un artiste venait sur scène pour reprendre Kaya. “Seggae enkor vivan”, a-t- elle ajouté avant de laisser la place à son fils Azaria.
C’est entouré des musiciens de son groupe Salawi, et, sans oublié accompagné de la fameuse guitare Ibanez de son père que le jeune chanteur-guitariste a rendu hommage à Kaya. Sur le célèbre titre Lam Sakrifis, il a aussi invité Berty Fok, percussionniste qui a joué aux côtés de Kaya au sein de Racinetatane, à partager la scène avec lui. Ce concert était aussi l’occasion pour Azaria de présenter une de ses compositions au public. Un reggae plutôt soft qui a fait vibrer l’assistance, qui s’est d’ailleurs montré très réceptif du début jusqu’à la fin du concert.
On dira tout simplement tant pis pour ceux qui n’étaient pas présents au stade Nelson Mandela à Vallijee. Car le concert Omaz Kaya, qui a finalement pris fin aux alentours de 2h30 du matin au lieu de 1h, méritait le déplacement d’une foule plus conséquente. Belle initiative de Paradize Burning Production.

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