ORDRE D’ÉVICTION PRONONCÉ: Son ex-compagnon devra quitter les lieux

Jonathan Ruggoo devra quitter le domicile dans lequel il vivait avec Stéphanie Moutou. La juge Rehana Mungly-Gulbul estime que la demande d’éviction de la jeune femme est justifiée car ils ne sont plus en couple et la maison n’est pas au nom de Jonathan Ruggoo.
Stéphanie Moutou a déclaré qu’elle a contracté un prêt de Rs 2,5 millions à la banque en vue de construire la maison au morcellement de Chazal, Flic-en-Flac. Elle vivait avec Jonathan Ruggoo depuis 2002 et ils ont deux enfants.
La jeune femme a indiqué qu’ils se sont installés à Flic-en-Flac en 2004 et en 2008, elle a rompu avec lui car elle ne supportait plus ses caprices ni ses insultes. Stéphanie Moutou a obtenu la garde de ses deux enfants mais comme son ex ne voulait pas quitter les lieux, elle est allée vivre chez sa mère à Ébène. La jeune femme a indiqué qu’elle n’avait alors pas engagé de procédures pour demander l’éviction de son ex-compagnon car ce dernier avait obtenu le droit de visite des enfants et elle voulait qu’ils se rencontrent dans cette même maison, qui était un endroit sûr pour elle. Cependant, elle a déclaré que même si elle ne vivait plus à Flic-en-Flac, c’est elle qui payait les factures. Ce n’est qu’en 2012 que Stéphanie Moutou a fait des démarches pour que Jonathan Ruggoo quitte les lieux.
Jonathan Ruggoo a, lui, affirmé que la jeune femme était bien la propriétaire du morcellement mais a soutenu qu’il avait contribué au financement de la maison en achetant les matériaux et les équipements. Il a évalué sa participation financière à Rs 3 millions et a déclaré qu’il était copropriétaire de la maison.
En cour, la jeune femme a produit la preuve du prêt contracté en son nom et des chèques émis dans le cadre de la construction de la maison. Elle a aussi déclaré que Jonathan Ruggoo avait cessé de travailler en 2004 et ne pouvait par conséquent contribuer aux dépenses domestiques.
Pour sa défense, Jonathan Ruggoo a soutenu qu’il travaillait en tant que Disc Jockey dans des boîtes de nuit et lors des fêtes privées mais n’a produit aucun contrat de travail en cour. Il a toutefois présenté des factures de quincaillerie en vue de montrer qu’il avait participer à la construction de la maison. Cependant, l’avocate de Stéphanie Moutou, Me Lallah, a fait ressortir que ces documents datent de 2008 alors que la construction de la maison a été achevée en 2004.
La juge Rehana Mungly-Gulbul a prononcé l’ordre d’éviction de Jonathan Ruggoo, estimant qu’il n’était pas le propriétaire de la maison et qu’il l’occupait illégalement.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -