OZONE: Un plan de gestion finalisé pour éliminer les HCFC

Le gouvernement, à travers le ministère de l’Environnement et du Développement durable, est en train de finaliser un plan de gestion des hydrochlorofluorocarbones (HCFC) qui appauvrissent la couche d’ozone, utilisées en tant que substances de transition comme solution de remplacement des chlorofluorocarbones ou CFC dans de nombreux systèmes de réfrigération et dans les mousses. Cette année le thème de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone célébrée demain est « L’élimination progressive des HCFC : une occasion unique »
« En cette Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, l’élimination de la production et de la consommation des hydrochlorofluorocarbones donne aux pays du monde entier, dont Maurice, une occasion sans pareille de se tourner vers les techniques de pointe qui permettront d’éliminer ces substances qui appauvrissent la couche d’ozone (Ozone Depleting Substances — ODS) », explique Yahyah Pathel, Divisional Environment Officer au ministère de l’Environnement et du Développement durable.
La couche d’ozone, située en haute altitude, absorbe les rayons ultra-violets nocifs du soleil, dangereux pour les organismes vivants. À la fin des années 1970, les scientifiques ont observé en Antartique une diminution de l’ozone dans cette région polaire (le « trou dans la couche d’ozone »).
Les hydrochlorofluorocarbones ou HCFC par ailleurs sont encore une autre catégorie d’ODS d’usage courant, et la plus importante en nombre de substances chimiques individuelles. Ils sont aussi connus en tant que substances de transition, parce qu’elles ont été utilisées comme solution de remplacement des chlorofluorocarbones CFC dans de nombreux systèmes de réfrigération et dans les mousses, car leur potentiel de destruction de la couche d’ozone était moins important que celui des CFC.
« Malheureusement, les HCFC sont à la fois des ODS et de puissants gaz à effet de serre. Le plus utilisé est 2 000 fois plus puissant que le dioxyde de carbone du point de vue du réchauffement de la planète », affirme Yahyah Pathel.
C’est ainsi qu’à l’occasion du vingtième anniversaire du Protocole de Montréal en 2007, la dix-neuvième Réunion des Parties a convenu d’accélérer l’élimination de la production et de la consommation des HCFC).
Selon le Divisional Environment Officer, la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone est également l’occasion de célébrer les bienfaits apportés par le Protocole de Montréal. « En effet, en réduisant de 98 % la production et l’importation de substances qui appauvrissent la couche d’ozone, les Parties se sont fermement engagées dans la voie de la reconstitution de la couche d’ozone et ont contribué à veiller à ce que les générations actuelles et futures bénéficient des mesures prévoyantes et audacieuses qu’elles ont prises », se félicite-t-il. « Toutefois, les pays du monde, Maurice compris, ont encore des défis à relever avant que la couche d’ozone ne soit sauvée pour les générations actuelles et futures », conclut-il.

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