Parlement—extradition bill—ravi yerrigadoo: « Rien à voir avec les récents événements »

Concluant les débats hier sur l’Extradition Bill, présenté vendredi dernier en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, l’Attorney General Ravi Yerrigadoo a rassuré la Chambre à l’effet que « ce texte de loi n’a rien à voir avec les récents événements ». Et de souligner que « at the end of the day, it is the magistrate or the judge who will order the extradition of the person ».
L’Attorney General a d’emblée répondu au député travailliste Ritesh Ramful pour préciser que la section « Interpretation » de ce texte de loi de 2017 stipule clairement que « extradition treaty », « includes a treaty made before 12 March 1968, which extends to, and is binding on, Mauritius ». Il a également indiqué que son bureau travaille sur ce texte de loi depuis 2008 et que « cela n’a rien à voir avec les récents événements survenus  localement ». Disant son appréciation des recherches effectuées par ses collègues députés qui sont intervenus sur le texte de loi, l’Attorney General a souligné que « tout le monde a évoqué les nouveaux crimes qui font surface dans le monde aujourd’hui ». Le nouveau texte de loi, qui vient abroger celui de 1970, est, dit-il, « simple ». Il est d’avis qu’il « ne faut pas oublier la question “assurance” », sur laquelle le député Rutna devait plus tôt s’appesantir. Celui-ci avait estimé qu’il s’agit « d’un texte de loi moderne, juste et de qualité », qui « respecte les droits humains » et qui « s’appuie sur une assurance diplomatique des deux côtés » parce que, pour lui, « justice must not only be done but must be seen to be done ».
Ravi Yerrigadoo indique que les négociations se déroulent par voie diplomatique. Cependant, il rassure la Chambre que « at the end of the day, it is the magistrate or the judge who will order the extradition of the person » et lorsqu’il s’agit d’une décision administrative, « comme pour cette loi ou toute autre Á, l’Attorney General « est appelé à prendre une décision selon son propre jugement, en conformité avec la loi ». Cependant, elle pourra être sujette à une révision judiciaire. Avant de conclure les débats, l’Attorney General a remercié tous ceux ayant travaillé sur ce texte de loi, dont le personnel de son bureau. Il a une nouvelle fois rendu hommage à Me Shahnawaz Namdarkhan, Principal State Counsel à son bureau, décédé courant juin.

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