PARLEMENT: Pas de Health and Safety Officer pour les pompiers

Le service des pompes a donné lieu à des débats animés au parlement mercredi entre le ministre des Administrations régionales Hervé Aimée et les députés du MMM. L’absence d’un Health and Safety Officer à plein temps pour ce métier considéré à haut risque a été vivement critiquée par l’opposition.
Les réformes annoncées dans le secteur des pompiers ont occupé une bonne partie de l’examen du budget en comité mercredi. L’achat de nouveaux camions au coût de Rs 60 millions a donné lieu à plusieurs questions, particulièrement concernant leur viabilité et l’accessibilité aux derniers étages des bâtiments les plus hauts.
Plus tôt, Hervé Aimée avait laissé entendre à la chambre qu’un véhicule acheté il y a dix ans était défectueux la plupart du temps. Sur quoi, le député mauve Joe Lesjongard a insisté pour connaître les noms et les postes des personnes déléguées à l’étranger pour acheter ce camion. Les membres de l’opposition ont aussi demandé au ministre des Administrations régionales si des mesures ont été prises pour s’assurer que les nouveaux véhicules ne seront pas tout aussi défectueux.
Le ton est monté d’un cran à la question du député Veda Balamoody qui voulait savoir pourquoi provision n’était pas faite pour un Health and Safety Officer (HSO) dans le service, étant donné que le métier de pompier est à haut risque. À cela, Hervé Aimée devait répondre que le service d’un HSO était disponible seulement lorsque cela s’avérait nécessaire.
Ce qui devait provoquer un tollé dans les rangs de l’opposition. Françoise Labelle devait demander si les Fire Services opéraient en conformité avec les lois du travail. Sur l’insistance de l’opposition et après consultation avec le ministre du Travail Shakeel Mohamed, Hervé Aimée a annoncé que le nécessaire serait fait pour le recrutement d’un HSO à temps partiel.
Veda Balamoody a interrogé le ministre des Administrations régionales sur les moyens disponibles pour combattre les incendies à Agalega. À cela, Hervé Aimée a répondu qu’actuellement, il n’y pas d’équipements sophistiqués dans l’île, mais que le nécessaire allait être fait dans le cadre des travaux de rénovation de la piste d’atterrissage.
Longue de 1 300 mètres, cette piste sera adaptée à l’atterrissage du Dornier et des avions de type ATR72, a précisé Hervé Aimée à une question supplémentaire de l’opposition. Questionné par le député du MSM Nando Bodha, le ministre a précisé qu’un voyage du Mauritius Pride à Agalega coûte Rs 10 millions.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -