Partielle au no18 : tout est dans les urnes !

MMM | A la Louise vendredi soir

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Paul Bérenger : « Attention à la tentation de l’argent »

Le leader du MMM, Paul Bérenger, qui clôturait le dernier meeting organisé dans le cadre de la campagne en vue de l’élection partielle de demain, a lancé une mise garde aux électeurs « contre la tentation de l’argent ». Si au début le PTr était le principal adversaire de son parti, « ce n’est plus le cas », dit-il, car le principal rival est désormais « l’abstention ». Pour cet ultime meeting, le MMM a réuni une bonne foule sur la Place Taxi, à La Louise. Les différents orateurs ont tour à tour dénoncé le PTr, le PMSD ainsi que Roshi Bhadain. Rajesh Bhagwan, qui présidait le meeting, a dénoncé le double jeu de Kavi Ramano, qui « mène campagne aux côtés d’Alan Ganoo » lequel, selon le député du MMM, est « devenu l’agent de Navin Ramgoolam ».

« Attention à la tentation de l’argent ! » a prévenu Paul Bérenger. Il a fait remarquer que, depuis le début de la campagne, un candidat – qu’il n’a pas nommé – n’a pas cessé de déverser de l’agent dans la circonscription. « Se lamone kokin, lamone malprop sa », a-t-il lancé. Il s’est ensuite dit satisfait de la façon dont la campagne de son parti a été menée et a fait les éloges de Nita Juddoo, qui a été « une candidate exemplaire ». Pour lui, cette élection partielle sera « l’occasion de régler le compte du MSM pour tout ce qu’il a fait depuis 2014 ».

Quant au Parti travailliste, Paul Bérenger a estimé que ce parti « pe tase » pour différentes raisons. Pour lui, Arvin Boolell est « le masque de Navin Ramgoolam ». Paul Bérenger s’est dit confiant que son parti s’achemine vers une victoire « san fer fezer » et a promis que Nita Juddoo sera parmi les 60 candidats sur la liste des candidats du MMM aux prochaines élections générales.

Il a renouvelé la promesse que le MMM se rendra seul aux élections générales. « En 2010, le MMM avait été seul aux élections générales et aurait remporté ces élections si Anerood Jugnauth n’avait pas prêté main-forte à Ramgoolam », a-t-il rappelé. Aujourd’hui, « Anerood Jugnauth personnifie l’amertume », soutenant qu’au « niveau du MMM, nous n’avons pas d’amertume, mais nous avons la colère ». Il a affirmé qu’un vote pour Nita Juddoo sera « un vote en faveur du vrai changement » car le principal défi qui devra être relevé est d’ordre économique. « Il faudra redresser ce pays et assurer la création d’emplois. » Il a terminé son intervention en lançant un appel à la mobilisation jusqu’à dimanche après-midi. La fin de son discours a été marquée par des feux d’artifice. Paul Bérenger n’a pas manqué de demander d’en garder « pour célébrer la victoire lundi après-midi ».

La candidate du MMM, Nita Juddoo, a été accueillie par des pétarades alors que les sympathisants scandaient son nom. En cette fin de campagne, elle a tenu à rendre hommage à tous ceux qui l’ont encadrée durant les cinq derniers mois. Elle est d’avis que les autres candidats engagés dans cette élection partielle ont « passé leur temps à régler leurs comptes entre eux », en reléguant au second plan les vrais enjeux et défis qui se présentent au pays.

Nita Juddoo a fait comprendre que la prochaine députée de Belle-Rose/Quatre-Bornes doit être une femme afin d’avoir une plus grande représentation féminine au parlement « à un moment où les femmes subissent toutes formes d’humiliation », dit-elle. « Si ou kontan ou pei ek ou lavil, ou pena lezot swa ki vot pou MMM, ki pe al tou sel dan eleksion zeneral ek ki ena enn lekip konpetan pou zer pei. En votant pour le MMM, vous démontrez votre choix du parti qui dirigera le pays », a déclaré la candidate.

Rajesh Bhagwan a ouvert le meeting avec une dénonciation en règle à l’encontre de Roshi Bhadain du temps où il faisait partie du gouvernement, et aussi pendant la présente campagne pour la partielle à Belle-Rose/Quatre-Bornes. Il a poursuivi en soulignant que Pravind Jugnuath « n’existe que par la télévision » et que « le présent gouvernement est le plus corrompu que le pays ait connu jusqu’ici ».

Pour le député du MMM, la population « ne veut plus entendre des Ramgoolam, Bachoo et Jeetah ». Il a aussi taxé le président du Mouvement Patriotique et ancien élu du MMM, Alan Ganoo, de « traître » et de « poisson-pilote du Parti travailliste ». Rajesh Bhagwan n’a pas été tendre envers Xavier-Luc Duval, qualifié de « leader de l’opposition par défaut ». « C’est un faux leader de l’opposition qui occupe cette position par la faute de Ganoo. Avec cette partielle, l’heure du MMM est arrivée. Nous reprendrons ce poste de leader de l’opposition », a-t-il déclaré en substance. Il n’a pas manqué de réclamer le rapport du Fact Finding Committee sur les salaires de Rs 323 000 perçus par Vijaya Sumputh à la tête du Trust Fund for Specialised Medical Care.

De son côté, le député Franco Quirin a longuement évoqué les 50 ans à venir du MMM, avant d’élaborer sur ses adversaires politiques. « Au pouvoir, le PMSD a protégé ses proches. Arvin Boolell veut dire donner du sérum à Navin Ramgoolam. Alan Ganoo est un agent du Parti travailliste », a-t-il soutenu. Franco Quirin a accusé Roshi Bhadain d’avoir refusé de faire partie du Deal Papa/Piti du 23 janvier « faute d’avoir obtenu le poste de ministre des Finances dans le gouvernman linpost ». Il a dénoncé le candidat du PMSD, Danesh Maraye, et a parlé de « panik dan kazot poul ». Pour lui, « voter Boolell, c’est voter pour Ramgoolam et ses excès ».

PMSD | La Source, Quatre-Bornes

« Depuis l’indépendance, il y a un seul Deputy Prime Minister qui a démissionné de son poste, quittant tous les privilèges attachés à ce poste et entraînant dans sa suite des parlementaires PMSD – excepté deux – et des présidents de corps para-étatiques. Je l’ai fait parce que je me suis souvenu comment sir Anerood Jugnauth a comploté pour faire accuser mon père, sir Gaëtan Duval, dans l’affaire Azor Adélaïde ! Il y a eu en fait deux complots du MSM contre la démocratie », a lancé Xavier-Luc Duval.

Le premier complot, a soutenu, l’orateur, c’est la loi contre le « unexplained wealth », le Good Governance and Integrity Reporting Bill que présentait le ministre de la Bonne gouvernance et des Services financiers d’alors, Roshi Bhadain. « Roshi Bhadain personelma ti pou deside ki sann-la ena “unexplained wealth”. Nou finn lager kont sa parski lintansion MSM sete fer de sort ki ninport ki lopozision kapav sezi so kash. Nou finn reisi fer sanz sa ! », a-t-il élaboré en se tournant vers Aurore Perraud, qui était alors également ministre.
Le second complot, selon le leader du PMSD, c’était la présentation de la Prosecution Commission Bill. « Eski nou ti kapav less SAJ tir lindepandans DPP ek ranplass li par trwa so dimounn ? », s’est-il demandé. « Jean-Mée Desvaux, ki na pa enn PMSD, me lansien conseyer spesial Paul Bérenger, finn rekonet ki PMSD finn sov le pei, finn sov nou demokrasi ek finn sov la zistiss », a-t-il ajouté. « Vwala kifer nou, dan PMSD, zordi nou kapav mars la tet ott ek nou kapav dir ki PMSD se sel lespwar pou nou pei », a-t-il ajouté.

« Le PMSD ena valer, lezot parti ena voler ! » s’est-il écrié.
Énumérant les divers projets que le PMSD a réalisés pour Belle-Rose/Quatre-Bornes, le leader du PMSD a expliqué que pour toutes ces raisons, « jamais le PMSD ne servira de marchepied à un quelconque parti » politique. « Nou finn prezant nou ek fierte dan sa eleksion-la ! »

XLD a ensuite dénoncé le soutien que la Voice Of Hindu donne à Arvin Boolell. « La VOH, c’est une menace d’une milice populaire qui pèse sur la ville, sur le pays. Nous, au PMSD, nous sommes pour tous les Mauriciens, sans distinction aucune. Quand le Ptr était au pouvoir, la police avait peur de la VOH », a-t-il déploré avant d’élaborer sur le programme de son parti : la limitation du mandat d’un PM à deux, un comité parlementaire pour les nominations et la nomination de cinq ministres non élus, entre autres.

XLD a déclaré que son père lui a appris « qu’il faut faire de la politique pas pour de l’argent, mais par amour pour ses concitoyens ». Et de reprendre : « Se sa l’amour-la ki fer ki depi siss mwa Dhanesh Maraye lor sime pou ekout bann abitan Quatre-Bornes », a-t-il expliqué. « Quand Dhanesh Maraye elu lindi, pa pou ena personn ki pou kapav tir li dan Quatre-Bornes dan les 30 ane a venir », a-t-il conclu.

Pour sa part, Dhanesh Maraye a longuement élaboré sur « le changement et le renouveau » que veut apporter le PMSD sur l’échiquier politique à Maurice. « Zordi nou ena le devwar redonn Morisien ledrwa reve. Rev enn meyer lavi », a-t-il martelé. « Mardi, apre mo eleksion, mo pou kontinie travay pou fer sa gouvernma-la ale. Pa finn ena oken proze pour la zenes », a-t-il déploré.

PTr | Avenue Ollier Belle-Rose

Le leader du Ptr a mis les points sur les i concernant l’alignement du parti à l’Assemblée nationale en cas de victoire d’Arvin Boolell, candidat des rouges, lundi. « Si zot anvi groupman parlmenter res koumsa mem, nou va les li koumsa mem », a déclaré Navin Ramgoolam en fin de discours hier soir à Avenue Ollier, Belle-Rose.

Alors qu’un certain flou avait pris place depuis jeudi soir quant à celui qui assumera le poste de chef de file au sein de l’hémicycle si Arvin Boolell se faisait élire, le leader du Ptr a finalement apporté une certaine clarté, avançant qu’il « n’a aucun problème à ce que le groupement des parlementaires reste comme tel ». Selon lui, certaines personnes veulent mettre la zizanie au Parti travailliste. « Shakeel Mohamed, se enn asset pour Ptr et avec Arvin Boolell mo pou ena 2 guerrier dans parlman. Kan mo finn dir ki Arvin Boolell pou vinn chef de file, mo pa finn dir sa pour diminie Shakeel », a laissé entendre Navin Ramgoolam.
Il s’en est vivement pris au leader du Reform Party qui, à son sens, serait « obsede pour atak li ». Et ce, avant d’avancer que la plupart des allégations portées contre lui par l’ancien ministre de la Bonne gouvernance ont déjà été classées par les enquêtes policières n’ayant rien donné. « Li dir mo finn gagn Rs 40 millions avec Dawood Rawat. Mo finn pran loan et mo ankor pe peye. Si koumsa mo ti va pran kas dan kor-for ek repeye. Me mo pa melanz kas parti ek mo kas personel », a indiqué l’ancien Premier ministre. Il s’est posé des questions sur le financement du Reform Party. « Kot li pe gagn tou sa kas-la ? Kisannla so zafan pe res dan flat Langleter ? » s’est interrogé Navin Ramgoolam. Et d’ajouter qu’il y aura des comptes à rendre à l’avenir sur ce qui s’est passé dans le dossier Heritage City avec les millions de roupies dépensées.

Navin Ramgoolam a aussi attaqué le leadership du Premier ministre Pravind Jugnauth. « Konpetision skandal ant zot mem. Avec deal papa-piti zot finn trayir la popilasion so konfians. Bal kouler, Tarolah, Yerrigadoo, Soodhun. E zot pe fer konplo kont kandida Ptr ». Il a affirmé qu’une alliance MSM-MMM est en train d’être mijotée. Paul Bérenger, selon Navin Ramgoolam, « pe amenn MMM dan corbillard et so bilan se la grev sovaz. Paul Bérenger si pena vot Ptr an 2014 li pa elu ».

Intervenant à son tour, Arvin Boolell a déclaré que « nou lor sime lalimier ». Il a parlé de l’importance de l’unité nationale, tout en rappelant le chemin parcouru politiquement par Sir Seewoosagur Ramgoolam. « Misie Bhadain pa kone ki apel permanans de l’Etat et li finn kraz nou sekter servis finansie kot ti ena vre demokratizasion ». Il a concédé que le Parti Travailliste a commis des erreurs dans le passé mais que les rouges ont tiré des leçons. « Kan Ptr o pouvoir ena la joie de vivre. La politique se enn lapros participative ». Il a mis en garde les partisans du Ptr contre l’abstention le jour de l’élection partielle. Lui aussi a été catégorique qu’une « alliance conjoncturelle est en train d’être négociée entre MMM et MSM ».

Parmi les autres orateurs, Anil Bachoo a prévenu l’assistance que « Paul Bérenger pre pou tret ti kretin de ti frer ». L’ancien ministre des Infrastructures publiques a égratigné Roshi Bhadain qui, dit-il, « a commencé à payer pour les larmes qu’il a fait couler ». Rama Sithanen, qui a aussi pris la parole hier soir, a, lui, affirmé que « l’enthousiasme et la ferveur sont déjà dans le camp travailliste ». Voter pour Arvin Boolell, selon lui, incarne la décence et le bon sens. « La position de Roshi Bhadain par rapport au Metro Express est confuse en elle-même », a déclaré l’ancien député rouge du n° 18. Il a affirmé que contrairement à l’ancien ministre des Services financiers, Arvin Boolell a l’expérience requise. Pour lui, Arvin Boolell est un candidat qui sera présent pour la ville de Quatre Bornes dans le long terme. Il est d’avis que « le PMSD finn fini plat dans sa eleksion-la ». Le choix d’ Arvin Boolell c’est « ene choix intelligent et limpide ».

Pour sa part, Shakeel Mohamed, chef de file du Parti Travailliste à l’Assemblée nationale, a parlé de l’existence d’une bande sonore. « Showkutally Soodhun a été chez Dawood Rawat pour discuter au nom de Sir Anerood Jugnauth sur ses affaires à Maurice », a-t-il affirmé. Selon lui, le contenu de cette bande sonore réalisée en 2013, au temps du Remake, laissait déjà entrevoir le deal Papa-Piti qui allait se produire après les élections générales. Le député du Ptr a fait un plaidoyer pour qu’Arvin Boolell soit élu lundi et retourne à l’Assemblée nationale. Il a affirmé qu’il allait publier cette bande sonore sur les réseaux sociaux.

Pour sa part, le président du Ptr, Patrick Assirvaden a déployé l’artillerie lourde contre l’ancien ministre de la Bonne gouvernance, Roshi Bhadain. Il a accusé ce dernier d’être « un grand menteur ». Selon ce dernier n’a fait que du tort au pays depuis son élection en décembre 2014. « Bhadain pe res kot bookmaker dans Quatre Bornes. Kouma li pe laguerre finansierman ek sa bann gran parti politik-la zordi? Bhadain rempli de mensonges. Tou case ki linn fer mete inn rayer. Tou seki li finn entreprendre finn detruire. Nou poz kestion kot ban kas britam ete? Enqueteur bhadain in fini so karier. Napa koir li ene dimounn clean ».

Tania Diolle invite au choix d’une culture politique nouvelle

Tania Diolle, la candidate du Mouvement Patriotique (MP), a demandé aux électeurs de Belle-Rose/Quatre-Bornes de choisir une nouvelle culture politique et « d’en finir une fois pour toutes avec une pratique qui corrompt le système ». C’était lors d’une conférence de presse organisée vendredi 15 décembre.

Le MP a fait le bilan de sa campagne électorale en marge de la partielle au N°18 après la démission de Roshi Bhadain du parlement. « Nou sistem politik finn bloke avek kiltir politik ki pa pe sanze. D’où la décision de porter ma candidature pour prouver qu’il y a une autre manière de faire de la politique », a insisté Tania Diolle. « Nou fer konfians bann abitan Quatre-Bornes pou sa eleksion-la ».

Quant à Alan Ganoo, leader du MP, il a fait les éloges de Tania Diolle, qui a démissionné comme chargé de cours à l’Université de Maurice pour se jeter dans l’arène politique. « Li inzis ki enn sertenn dimounn pe dir nou kandidat enn oportinis. Mo regret sa bann kritik-la. Mo plis krwar ki prezans Tania dan sa eleksion-la pe trakas lezot kandida. Li li pou relev sa defi-la ». Pour ce qui est du financement de cette campagne, le leader du MP dit avoir bénéficié du soutien de ses sympathisants, ajoutant qu’il n’a « pas les moyens » pour circuler dans des berlines pour sillonner la circonscription, « comme le font certains politiciens ».

Il n’a pas manqué de critiquer Roshi Bhadain, qui a forcé les électeurs à se rendre une nouvelle fois aux urnes pour choisir un nouveau député après sa démission au parlement. « Pa ti bizin eleksion, me se akoz kapris enn sel zom politik homme politique. Nou dan enn demokrasi, bizin fer eleksion », a soutenu Alan Ganoo. Ce dernier compte revenir à la charge avec les motions qu’il avait présentées au parlement qui portait sur la limitation de mandat du Premier ministre, l’introduction d’un système de quota pour davantage de représentation féminine à l’Assemblée nationale et une loi sur les non performants en l’hémicycle.

Par ailleurs, le président du Mouvement Patriotique (MP), Alan Ganoo, se félicite que son parti ait mené « une campagne honnête, civilisée, digne et dans le respect des habitants de Belle-Rose/ Quatre-Bornes ». Selon lui, le MP s’est refusé à s’engager dans des attaques personnelles, dans des dénigrements ou dans des palabres. « Nous avons démontré que nous sommes un parti d’idées. Malgré nos moyens modestes, Tania Diolle a réussi à expliquer notre programme, notre projet de société et, à voir l’accueil que nous avons reçu, nous sommes confiants que notre message a été reçu cinq sur cinq »

Pour le président du MP, il n’y a aucun doute: « Tania Diolle est la révélation de cette campagne », dit-il. « Si elle a été la cible de tant de critiques, de menaces et d’actes d’intimidation par certains, c’est bien à cause de cela », ajoute-t-il. « Tania Diolle répond aux aspirations de la génération montante, qui est en quête d’un renouveau en politique et d’un renouvellement de la classe politique. Elle incarne un nouveau type de leadership politique et elle est la personne politique avec laquelle il faudra compter pour l’avenir », estime Alan Ganoo. Pour la candidate du MP, l’accueil reçu sur le terrain durant cette campagne l’a agréablement surprise. « Les gens étaient très encourageants, nous avons eu beaucoup de bons retours sur notre campagne. Ils nous félicitaient de ne pas être tombés dans les bassesses des partis traditionnels », relate Tania Diolle. Le fait d’être jeune n’a nullement handicapé la candidate du MP. « Les gens ont compris que je ne suis pas une néophyte en politique. J’ai été conseillère municipale, j’ai été politologue et la politique est mon domaine de prédilection », lance-t-elle. Elle déplore toutefois que certains de ses adversaires politiques aient essayé de faire campagne sur son jeune âge. « Mais les gens ne sont pas dupes ».

 

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